Mon futur job ? Épanouissant… Ma future boîte ? Responsable…
Apprendre, participer, être autonome et qu’on leur fasse confiance : ce sont les principales attentes de votre génération concernant votre futur job. Les jeunes sont également en quête de sens également pour leur entreprise, qu’ils souhaitent engagée en matière d’environnement, et pour leur vie perso, qu’ils voient bien dérouler plus tard dans la nature plutôt que dans les grandes villes…
Votre job de demain ? Épanouissant avant tout ! C’est ce qu’on répondu les jeunes – 1 000, de 18 à 24 ans – interrogés par la Fondation Jean-Jaurès. Celle-ci a réalisé, pour la seconde année consécutive, une enquête sur les nouvelles aspirations de ces derniers en matière de travail.
Et cette recherche d’épanouissement au travail, tendance déjà forte l’an passé, est en hausse depuis un an. Cette année, en effet, ce sont 40 % d’entre eux qui pensent que le rôle principal d’une entreprise est de donner les moyens à ses salariés de s’épanouir professionnellement, alors qu’ils n’étaient que 34 % l’an passé.
Ils veulent apprendre, participer, être autonomes et qu’on leur fasse confiance
Mais qu’est-ce qu’ils entendent par s’épanouir au travail ? Qu’on leur donne la possibilité de toujours apprendre et de davantage participer au sein de l’entreprise, qu’on reconnaisse le travail effectué à sa juste valeur et qu’on leur accorde davantage d’autonomie et de confiance. Les valeurs qui leur donneraient en effet le plus envie de rejoindre une entreprise ? Le respect (57 % des jeunes citent cette valeur en premier), puis cette fameuse confiance (citée par 44 % des jeunes).
Ils n’attendent pas que du bien-être et du sens au travail, ils attendent aussi, et c’était déjà une tendance l’an passé qui se renforce encore, que leur future entreprise soit engagée prioritairement dans la préservation de l’environnement.
Jeune des champs ou jeune des villes ?
En revanche, deux choses leur font peur : ne pas avoir assez d’expérience pour décrocher leurs premiers jobs et ne pas gagner assez d’argent, « l’élément qui les angoisse le plus lorsqu’ils pensent au travail », observe Jérémie Peltier, le directeur général de la Fondation. Ils sont d’ailleurs plus nombreux à dire préférer décrocher un poste bien payé plutôt qu’un poste intéressant…
Cette quête de « sécurité » et de « cocon », on la retrouve dans d’autres choix qu’ils feraient. Exit, contrairement aux générations précédentes, les envies d’intégrer une entreprise du CAC 40 (ils ne sont que 14 % à le souhaiter) et même une start-up (23 %) : eux, ce qui les fait rêver, c’est de rejoindre une entreprise locale (pour près de 40 % d’entre eux quand même), « qu’il faut entendre ici comme une entreprise en lien avec son territoire », précise le directeur général de la Fondation. Une recherche « d’enracinement » qui semble également toucher leur vie intime, puisque près de la moitié de ces jeunes disent vouloir s’établir à terme à proximité de la nature (mer, montagne, campagne) plutôt que dans des grandes villes à taille non humaine.