Lady Gaga – Yodelice – Sabrina Carpenter
Lady Gaga – Harlequin
Harlequin est indissociable de Joker : Folie à deux, la suite de Joker, dans lequel Lady Gaga joue aux côtés de Joaquin Phoenix. C’est par ailleurs dans un post Instagram que la chanteuse a affirmé avoir nourri ce projet musical au cours du tournage du long métrage de Todd Philips ; dans lequel elle incarne Harley Quinn. Joker 2 étant, pour rappel, une comédie musicale. Composé de reprises de standards jazz, Harlequin est ainsi, toujours selon la musicienne, un album concept sur la caractérisation maniaque d’Harley Quinn. Et si les reprises sont nombreuses dans la track-list, on peut aussi y trouver des morceaux originaux composés pour le film, comme Folie à deux et Happy Mistake. Classé à la 20ème place du Billboard 200 américain, Harlequin a rencontré un certain succès à sa sortie. Plus en tout cas que Joker 2 qui a fortement déçu, sur à peu près tous les plans. Les fans de Lady Gaga qui n’ont pas été convaincu par sa performance dans Folie à deux pourront donc se consoler en écoutant cet album au doux parfum rétro, qui s’inscrit dans une logique finalement assez… logique. Le disque d’une chanteuse hors-pair en pleine possession de son art et qui aujourd’hui, peut finalement tout se permettre sans jamais vraiment décevoir.
Yodelice – What’s The Cure ?
Yodelice, de son véritable nom Maxim Nouchy, ou Maxim Nucci, a débuté dans la télé-réalité, via des émissions comme Popstars. Cela dit, aujourd’hui, et cela fait un moment que ça dure, sa musique est très éloignée des canons de ces programmes. Depuis ses débuts, l’artiste s’est ainsi illustré dans plusieurs genres, revenant régulièrement à une pop teintée de rock, qui est au centre de sa nouvelle livraison. What’s The Cure ?… Un nom étrange pour un album qui évoque dès ses premières mesures la musique de Depeche Mode, avec un petit quelque chose d’insaisissable qui donne finalement son charme à l’ensemble. Ne renonçant jamais à verser dans une sorte de fusion électro-rock, Yodelice possède aussi cette faculté à maîtriser les moindres aspects de ses compositions, sans rien s’interdire. Ses influences, plus ou moins lisibles, ne l’empêchent aucunement d’aller et venir au grès de ses envies. Et si le résultat n’est pas toujours des plus harmonieux, force est de lui reconnaître une originalité et une audace qui font défaut à nombre de ses contemporains. Une singularité qui illustre aussi son désir d’évolution. Que ce soit à travers la musique ou la voix, toujours surprenante elle aussi car jamais vraiment là où on l’attend. Le tout avec un vrai côté dansant qui pour beaucoup d’entre-vous, risque de faire la différence.
Sabrina Carpenter – Short N’Sweet
Moins connue chez nous que dans son pays, les États-Unis, Sabrina Carpenter est, comme Britney Spears, Christina Aguilera ou encore Zendaya, une authentique Disney Girl. Repérée pour la première fois dans la série Girls Meets World, sur Disney Channel, elle a ensuite signé chez Island Records pour finalement s’affranchir de la firme aux grandes oreilles. Aujourd’hui où la chanteuse sort son nouvel album, le sixième, tout en continuant à faire l’actrice de temps à autre. Marqué par des influences pop, disco, rock ou encore country, dans l’air du temps, catchy comme il se doit mais pas vraiment original, Short N’Sweet est calibré pour les dance floors. Un disque qui, sans surprise, aborde des thématiques relatives à l’amour alors que la musique oscille entre des rythmiques douceâtres et d’autres plus énergiques. Rien de révolutionnaire sous le soleil même s’il faut quand même reconnaître à la chanteuse américaine un certain sens de la mélancolie qui, parfois, fait mouche. Notamment sur des titres comme le charmant et envoûtant Please Please Please.