Le cri d’alarme de l’UNICEF
« La moitié des adolescents dans le monde, soit 150 millions de jeunes âgés de 13 à 15 ans, sont victimes d’actes de violence à l’école et aux abords de l’école », selon l'UNICEF (Fonds des Nations unies pour l'enfance) dans le rapport que l’organisation vient de publier sur la violence à l’école.
Dans la tranche des 13-15 ans, un élève sur trois est impliqué dans des bagarres à l’école. Les agressions physiques entre élèves sont plus répandues chez les garçons, tandis que les filles ont plus de risques d’être victimes de harcèlement psychologique ou relationnel.
L'organisation internationale signale également qu'en France, « 51 % des élèves âgés de 13 à 15 ans déclarent avoir été victimes d'intimidation à l'école au moins une fois au cours des deux derniers mois et / ou avoir été impliqués dans une bagarre physique au moins une fois au cours des 12 derniers mois ».
Les châtiments corporels ont la vie dure
Si vous trouvez vos profs injustes avec vous, sachez que « près de 720 millions d’enfants en âge d’être scolarisés vivent dans un pays qui n’interdit pas totalement les châtiments corporels à l’école ». Et partout les filles « ont plus de risques d’être victimes de harcèlement psychologique tandis que les garçons sont davantage exposés à la violence et aux menaces physiques ».
L'UNICEF, dans le cadre de la campagne
#ENDviolence va organiser dans le monde entier plusieurs Débats Jeunesse dirigés par des élèves afin d'élaborer des recommandations adressées aux dirigeants mondiaux. Elle demande déjà l'élaboration de politiques et de lois visant à protéger les élèves de la violence à l’école, le renforcement des mesures de prévention, et le soutien aux élèves qui dénoncent la violence.