Muse
Simulation Theory
Avec sa pochette lorgnant du côté du film Ready Player One de Steven Spielberg, Muse continue de tendre vers un rock plus électro. La musique du groupe se fait alors plus volatile, avec moult synthétiseurs très années 80, même si au fond, tout sonne avec une modernité indéniable. Au micro, Matthew Bellamy peine toujours à sortir de gimmicks qui ne surprennent plus, mais apparemment, ses fidèles aficionados en redemandent. Alors oui, on pourra toujours préférer les premiers efforts du combo. Les Origin Of Symmetry et autres Absolution. Mais d'un côté, peut-on vraiment reprocher à Muse de tenter des choses et de vouloir donner à sa musique l'ampleur nécessaire pour mieux sonner dans les stades dans lesquels le trio a désormais ses habitudes ?
Gilles Rolland