Ma mère à boire
“Ma mère n’a pas d’amis. N’en a jamais eu. Du moins je ne lui en ai pas connu. Elle a traversé sa vie comme une étoile filante le firmament, laissant derrière elle une écharpe de poussière dont quelques visages trop vite oubliés sont les mailles perdues”. Ainsi s’ouvre Ma Mère à boire, le premier roman de Régine Vandamme. Comment évoquer les difficultés d’une relation mère-fille ? Comment rendre hommage à sa complexité ? Comment faire une mère de celle qui préfère l’amour des hommes et l’ivresse, plutôt que son rôle maternel ? Ce roman est un chant d’amour sans concession d’une fille pour sa mère. Il est beau de simplicité, rempli de compassion, d’amour, de générosité et d’acceptation. Il fait écho à quiconque connaît la complexité de ces relations. Régine Vandamme a reçu le prix 2001 de la Première œuvre du ministère de la Communauté française de Belgique pour ce roman. Elle est également connue pour ses autres œuvres d’autofiction : Ma Voix basse, Professions de foi et Feu. Régine Vandamme, Le Castor Astral, 145 pages, 9,90 euros