Bien-être des lycéens, l’impact des relations parents-enfants

Pendant le premier confinement, le bien-être des lycéens a été mis à l’épreuve. Mais tous n’ont pas vu leur niveau de bien-être baisser de façon égale.

C’est ce que révèle une étude menée par Kévin Diter, de l’Ecole des hautes études en santé publique, et de Claude Martin, du CNRS. Si, globalement, le niveau de bien-être des lycéens a baissé, certains facteurs ont accentué ce déclin.

L’enquête, menée auprès d’élèves scolarisés dans un établissement de l’Ouest de la France, met en avant deux conclusions principales :

• le niveau de bien-être des lycéens est lié aux conditions de coexistence avec leurs parents. En effet, les garçons et les filles qui ont le plus mal vécu le confinement sont ceux qui ont vu leurs relations avec leurs parents se détériorer en raison d’une coexistence trop importante.
• la baisse du niveau de bien-être a particulièrement touché celles et ceux qui indiquaient déjà un niveau de bien-être plus faible avant le confinement, en raison de difficultés scolaires ou de tensions avec leurs parents.

L’étude révèle également que les élèves issus de classes populaires accusent une baisse plus importante.

Ce qui ressort de cette étude, c’est donc que le confinement n’a pas fait que reproduire les inégalités, mais bien les renforcer.