Billy Summers (Stephen King, éditions Albin Michel)
Billy Summers est un tueur à gages qui n’exécute que des méchants.
Un assassin désireux de déposer les armes pour vivre une vie plus tranquille, qui va néanmoins accepter un dernier contrat… C’est à partir de ce postulat plutôt classique que Stephen King parvient à développer une histoire étonnante qui, il faut le souligner, n’a rien de fantastique. Ici, le maître de l’horreur met justement l’horreur de côté, si ce n’est celle dont sont capables les hommes faits de chair et de sang. Passionnant de la première à la dernier phrase, Billy Summers sait surprendre à plusieurs reprises, notamment quand le récit prend une direction pour le moins audacieuse. L’occasion pour Stephen King de prouver qu’il n’a nul besoin de rameuter des créatures cauchemardesques et autres démons pour nous captiver. Son écriture, fluide et incarnée, se charge de nous prendre par la main pour ne plus jamais nous lâcher. Jusqu’à cette conclusion donc, étonnamment émouvante.