logo2logo2logo2logo2
  • News
  • Vie Lycéenne
    • Lycées numériques
    • Vie scolaire
    • Méthodes
    • Orientation et métiers
    • Objectif Bac
      • Objectif Bac français
      • Objectif Bac histoire
      • Objectif Bac philo
  • Société
    • Citoyenneté
    • Santé éducation
    • Autonomie
  • Interview
  • Le labo
    • Science pour tous
    • Le saviez-vous ?
    • Femmes de sciences
  • Culture
    • Lectures
    • Bd
    • Culture pop
    • Films/Séries/Dvd
    • Loisirs
  • Quiz
✕

En Floride, la police utilise les données privées sur les élèves pour profiler… des criminels potentiels !

30 novembre 2020


L’affaire fait scandale, les experts en matière de confidentialité des données des élèves réclament une enquête, tandis que les parents s’inquiètent. La cause ? Un reportage télé diffusé aux Etats-Unis fin novembre a révélé que la police du comté de Floride utilisait des données confidentielles du district scolaire local pour tenir une liste de lycéens susceptibles d’être de futurs criminels potentiels.

Le bureau du shérif du comté de Pasco utilise en effet les données relatives aux résultats scolaires et à la discipline dans les établissements, ainsi que les dossiers du département d’État des enfants et des familles, pour identifier « les jeunes à risque qui sont destinés à une vie de criminel », selon un document de 82 pages du bureau du shérif obtenu par le journal Tampa Bay Times.

Un peu plus de 400 élèves sur 30 000 dans les écoles secondaires du district sont sur la liste, a déclaré le bureau du shérif au Times.

Une utilisation illégale des données ?

Les élèves peuvent être placés sur la liste s’ils obtiennent une note D dans une matière, s’ils manquent l’école trois fois par trimestre, s’ils reçoivent une sanction disciplinaire pendant un trimestre ou s’ils ont subi un traumatisme dans leur enfance.

Les experts en matière de protection des données des étudiants estiment que l’existence de la liste peut représenter une utilisation illégale de leurs données. Indépendamment de la légalité, estiment-ils, la liste fait courir aux étudiants et aux familles le risque d’être injustement traités avant d’avoir commis quoi que ce soit de mal.

Ce risque pourrait être particulièrement néfaste pour les étudiants de couleur, qui font déjà l’objet d’une surveillance policière disproportionnée à l’échelle nationale. À la suite des protestations nationales en faveur de la justice « raciale » cet été, plusieurs districts scolaires ont coupé les liens avec les services de police.

Partager sur :

Vous aimerez aussi :

17 décembre 2024

TGS 2024 : on y était, on vous raconte !


Lire
12 décembre 2024

Une nouvelle aide pour les étudiants en 2025


Lire
5 décembre 2024

20 faits étonnants et méconnus sur Noël 


Lire
1 décembre 2024

Les jeunes et le bien-être


Lire

Vivre au Lycée

Une diffusion originale et exclusive en partenariat avec le Ministère de l'Education nationale : gamme de magazines pour les jeunes dès 15 ans, avec des titres dédiés et spécialisés par niveau d’études à destination des lycéens français.

Magazine Vivre au Lycée

© EPICURE WEB 3.0

En savoir plus

A propos de nous

Charte de la protection des données

Mentions légales

Crédits

Publicité

Articles récents

  • Indiana Jones et le Cercle ancien : le jeu de l’année ?
  • Sonic 3
  • Le Service national universel bien noté par les jeunes volontaires
  • Sonny Boy (Al Pacino, éditions Seuil)
  • Étudier en Australie : l’essentiel 
2020 vacval. Tous droits réservés. Epicure 3.0