Les Aiguilles d’Or (Michael McDowell, éditions Monsieur Toussaint Louverture)
New York, 1882. Les habitants des quartiers riches de Manhattan célèbrent le passage à la nouvelle année. Les défavorisés, quant à eux, savent bien que rien ne changera de sitôt dans une ville aux deux visages, où règne la corruption. Dans ce contexte, les Stallworth, une famille puissante, dirigée par un juge implacable, s’est donné pour mission d’assainir la cité par tous les moyens. Même si pour cela, il leur faudra s’opposer aux Shanks, un clan des bas-fonds mue par un ardent désir de vengeance… Depuis l’année dernière et l’énorme succès de la saga Blackwater, l’éditeur Monsieur Toussaint Louverture a entrepris de proposer plusieurs ouvrages du regretté Michael McDowell (qui pour rappel a scénarisé les films L’Étrange Noël de Monsieur Jack et Beetlejuice). Un éditeur qui propose en cette fin d’année Les Aiguilles d’Or, un roman d’époque qui raconte la lutte sans pitié de deux familles dans le New York de la fin du XIXème siècle. Un roman salué par la critique et le public, absolument indispensable. L’auteur nous plonge dans une ambiance poisseuse en compagnie de personnages ambigus, qui, tout en n’ayant rien de sympathique, sont parfois caractérisés par des traits qui encouragent un certain attachement. Original et audacieux, Les Aiguilles d’Or est donc sans aucun doute l’un des meilleurs livres de cette fin d’année. Un roman magnifiquement édité, qui se doit de figurer en bonne place dans votre pile à lire.