TGS 2024 : on y était, on vous raconte !
Le TGS, pour Toulouse Game Show, donne tous les ans rendez-vous aux amateurs de pop culture, de mangas et autres geeks. Un événement qui aujourd’hui, a atteint une notoriété telle, qu’il n’est pas déraisonnable de le considérer comme l’une des manifestations les plus importantes du genre en France.
Équivalent français du Comic Con (qui existe aussi en France cela dit), le TGS propose un cocktail hyper généreux de spectacles, surprises et autres rencontres avec des invités internationaux. Tour d’horizon de l’édition 2024.
Début des hostilités
Nous sommes le samedi 29 novembre 2024. Devant le MEETT, l’immense parc des expositions de Toulouse, situé près de l’aéroport de Blagnac, des centaines de fans font le pied de grue. La file d’attente est spectaculaire. À l’intérieur, les artisans et autres marchands effectuent les ultimes préparatifs.
La salle ouvre enfin. Si certains visiteurs n’ont pas opté pour un déguisement particulier, la plupart sont parés de leurs plus beaux atours. On peut croiser des Wolverine, des Deadpool, des Mario, des Ghostbusters ou encore de nombreux personnages issus du jeu vidéo ou des univers d’Harry Potter et de Star Wars, avec des Chewbacca, des Dark Vador et nombre de Jedi. Le cosplay est indissociable du Toulouse Game Show, qui organise par ailleurs, comme chaque année, une grande compétition. Mais nous y reviendrons.
Des invités en voulez-vous en voilà !
Le TGS invite tous les ans à sa table des acteurs. Cette année, ce sont Linda Gray et Patrick Duffy (également connu pour L’Homme de l’Atlantide et Notre belle famille) de la série culte Dallas qui ont créé l’événement et régalé des centaines de fans durant des conférences très appréciées. Deux comédiens américains accompagnés de Bonnie Wright, alias Ginny Weasley dans Harry Potter et de Michael Shanks et Teryl Rothery de Stargate SG-1.
Les comédiens de doublage étaient aussi nombreux, avec les voix françaises de Leonardo DiCaprio, de Bart Simpson, du Chat Potté ou encore de Robert Downey Jr. Le plateau des vidéastes était aussi particulièrement impressionnant cette année avec notamment Conkerax, Gero Japon, Ratière, LeBouseuh, BriceBBrice, Vénus est naïve ou encore Fabi1. Sans oublier des illustrateurs comme Jérôme Alquié, Rachelle H., Arnaud Dollen, Romain Pujol, Toan, Bruno Bessadi et Léa Schoen.
Assurément de quoi conférer encore une fois au TGS un prestige certain.
Le rendez-vous annuel du cosplay
Néanmoins, au TGS, si le spectacle est assurément sur scène, il est aussi dans les allées. C’est d’ailleurs l’un des aspects de cet événement qui lui assure sa singularité. Toutes celles et ceux qui viennent déguisés nourrissent une dynamique unique et participent à une émulation extraordinaire.
Organisé par l’International Cosplay League, le concours de cosplay a récompensé Amekumi Cosplay. Mimeli Cosplau a quant à elle remporté la première place du concours général, avec son cosplay de Jaïna Portvaillant de Warcraft.
Le rendez-vous des vocations
Le TGS est aussi une formidable vitrine pour les écoles qui proposent des formations focalisées sur des domaines en rapport avec le salon.
L’EIMA, la célèbre et prestigieuse école du manga de Toulouse était ainsi présente, tout comme l’E-Artsup, l’école des ambitions créatives, qui propose des formations post-bac de bachelor et master dans la direction artistique, la motion capture, le cinéma d’animation et les jeux vidéo.
Plusieurs associations ont aussi fait le déplacement, avec notamment des associations dédiées à Stargate et Star Wars, des clubs d’arts-martiaux ou encore des associations de calligraphie japonaise.
Expositions et autres surprises
Les scènes du TGS ont vu les performances s’enchaîner le samedi et le dimanche, avec des numéros de danse, mais aussi des quiz.
Les expositions étaient également au rendez-vous avec Avez-vous cette voiture ?, autour de la Ford Anglia d’Harry Potter, Tortues Ninja 40 ans et le Planificateur Jurassique, avec des dinosaures et la moto de Jurassic Park. Sans oublier l’étonnante installation dédiée à Alf, l’extraterrestre de la série TV du même nom et plusieurs stands d’exposition de Lego et autres jouets et objets collectors.
Immersion totale
L’un des gros points forts du TGS est de proposer une immersion complète dans de multiples univers, même si au fond, la culture japonaise domine largement. En effet, les organisateurs proposent bien plus que quelques stands. Tous les ans, le TGS ouvre un portail vers le pays du soleil levant, avec de nombreux espaces restauration, des ateliers, des expositions (comme cette année avec les armures de samouraïs), des arts martiaux, de l’anime et bien sûr du manga. Plusieurs exposants ont aussi proposé comme chaque année des objets en import et plusieurs collectors à destination des fans.
Un salon en expansion
Depuis qu’il a pris ses quartiers au MEETT, le TGS a indéniablement gagné en ampleur. Bien sûr, cela se traduit aussi par des temps d’attente décuplés, notamment au moment du déjeuner, ainsi qu’un parking saturé, aussi vaste soit-il.
Pour autant, la qualité de l’accueil et de l’organisation, la variété des animations proposées et les invités permettent d’oublier les petits désagréments et encouragent à se poser la question suivante : que va nous réserver le TGS à l’avenir ?
Crédit photo : Gilles Rolland