The Beekeeper
Qui s’y frotte s’y pique, de David Ayer, avec Jason Statham, Emmy Raver-Lampman…
Adam, un ancien agent secret, travaille désormais comme apiculteur. Le jour où une amie se fait dérober tout son argent par une organisation mafieuse, Adam reprend du service et fait parler la poudre… Jason Statham a réussi à s’imposer comme l’héritier le plus crédible des stars de l’action des années 80/90 comme Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger. Découvert dans la rue, alors qu’il vendait des bijoux à la sauvette, par Guy Ritchie, qui l’a ensuite embauché dans ses films Arnaques, Crimes et Botanique et Snatch, ancien champion de plongeon, Statham est une valeur sûre du cinéma bourrin. Un statut de champion qu’il défend à nouveau avec The Beekeeper, un bon vieux film de vengeance où l’acteur met son charisme et ses compétences martiales à l’œuvre pour détruire une organisation malfaisante. Rien de révolutionnaire là-dedans mais le réalisateur David Ayer (Fury) a assez de métier et Statham est bien sûr assez solide pour rendre le spectacle divertissant. Tel un justicier invincible, taiseux et prompt à balancer des punchlines à tour de bras, Statham à lui seul porte cette série B méchante et brutale que l’on aurait bien aimé voir sur grand écran. À défaut, il faut donc se contenter d’une sortie vidéo.
Note : 3,5/5