Toulouse Game Show 2023 : le compte rendu
Événement attendu par plusieurs dizaines de milliers de fans de pop culture, de manga, de science-fiction ou encore d’anime, le Toulouse Game Show s’est tenu les 25 et 26 novembre derniers au MEETT, le récent et immense parc des expositions et centre de conventions de Toulouse.
40 000 m2, 500 stands, 7 scènes, des invités prestigieux en provenance du monde entier, des comédiens de doublage, des concerts, des ateliers et du cosplay… Plus que jamais, le TGS a fait forte impression cette année. Et bien sûr, nous y étions ! Compte rendu…
Retour vers le futur de la pop culture
Le MEETT, cette énorme salle de la banlieue toulousaine, se dessine à l’horizon alors que nous approchons, aux environs de l’aéroport de Blagnac. La première question que l’on se pose est bien sûr de savoir si nous allons réussir à trouver un place de stationnement. Certes le parking est immense mais vu que le TGS attire des milliers de personnes, ce dernier est vite plein. Coup de chance, nous repérons un petit parking un peu en marge et nous pouvons nous garer.
À l’approche du MEETT, nous croisons, comme tous les ans, de nombreux visiteurs qui ont mis les bouchées doubles question costume. Il y a du Star Wars, avec un impressionnant et très réaliste Chewbacca, accompagné d’un Ewok, un Terminator, un Freddy, de nombreux héros de mangas et de jeux vidéos et bien sûr une flopée de Marty McFly. Mais nous y reviendrons…
Dans l’antre des geeks
Une fois à l’intérieur, un constat s’impose déjà : les efforts des organisateurs ont payé ! Les fans ont répondu présent… en masse ! Il y a donc beaucoup de monde et l’ambiance est au rendez-vous. Alors que nous déambulons dans les allées, les stands de merchandising et autres objets collectors se succèdent, avant de laisser la place à des stands d’artistes et artisans qui proposent des objets et autres créations originales. Autant dire que les occasions de dépenser sont nombreuses dans ce temple de la culture pop.
Une fois un rapide tour du propriétaire effectué, nous nous rapprochons de l’espace dédicace pour espérer apercevoir les invités.
Cette année, le TGS a fait très fort en invitant à sa table Christopher Lloyd, le mythique acteur américain connu pour avoir interprété le Doc Emmett Brown dans la trilogie de Robert Zemeckis Retour vers le Futur. Un acteur également connu pour sa performance de Fétide Addams dans les deux films de La Famille Addams, que l’on a aussi pu voir plus récemment dans le très sympa Nobody ou encore dans The Tender Bar, le drame de George Clooney avec Ben Affleck. À 85 printemps, Christopher Lloyd affiche une belle forme et signe à tour de bras des photos, des affiches, des DeLorean miniatures et même quelques overboards, le fameux skate volant que Marty McFly utilise dans Retour vers le Futur II. Des Marty McFly, il y en a d’ailleurs beaucoup. Non seulement aux abords du stand de dédicace et de photocall mais aussi autour de la DeLorean en elle-même, également présente pour le plus grand plaisir des fans qui pouvaient prendre place derrière le volant pour immortaliser ce moment.
Kristin Kreuk, l’actrice canadienne connue pour son rôle dans la série Smallville était elle aussi au TGS, de même que Devon Murray, un comédien irlandais célèbre pour avoir prêté ses traits à Samus Finnigan dans la saga Harry Potter. Sans oublier d’illustres cosplayeurs et de nombreux comédiens de doublage parmi lesquels Thierry Desroses (Samuel L. Jackson), Aurélia Bruno (Lisa Simpson), Boris Rehlinger (le Chat Potté, Joaquin Phoenix, Jason Statham ou encore Ben Affleck), Damien Witecka (Tobey Maguire) ou encore Joëlle Guigui (Bart Simpson).
Des stands par centaines
Outre les boutiques, le TGS proposait encore cette année plusieurs ateliers pour apprendre la cuisine japonaise, s’initier aux arts-martiaux, avec un vaste tatami, s’essayer au karaoké, découvrir des costumes japonnais traditionnels, faire la connaissance de nombreux écrivains et autres illustrateurs et discuter avec des YouTubeurs.
Nous parlions précédemment de la DeLorean, présente sur le salon. Mais ce n’était pas la seule voiture culte exposée, puisque la célèbre Ford Anglia de la famille Weasley était également sur place, tout comme une Jeep Jurassic Park. Le chef-d’œuvre de Steven Spielberg étant aussi dignement représenté avec une grande exposition interactive où il était possible de caresser un raptor plus vrai que nature, en compagnie d’un dresseur.
Une petite photo avec des Ghostbusters plus tard et nous voici à toiser le mythique Bibemdum Chamallow, cette année placé à côté de l’entrée, non loin des food trucks, qui proposaient des spécialités d’ici ou d’ailleurs.
Une fête XXL !
Le TGS se divise en plusieurs parties. La mezzanine dédiée à la restauration, le hall cinéma et science-fiction, la section Japon et manga, les halls pop culture et bien sûr la section jeux vidéos. Là où il était possible de jouer à des jeux d’arcade ou d’essayer les consoles dernière génération mais aussi de s’adonner au rétro-gaming grâce à plusieurs postes pour contenter les puristes, petits ou grands.
Mais qui dit TGS, dit aussi spectacles et concerts. Les cosplayeurs se sont bien sûr donnés en spectacle, notamment à l’occasion de la compétition, mais ce n’était pas les seuls. Le week-end a ainsi vu se produire le groupe Magoyond, entre humour noir, science-fiction, rock et pop culture, Opus 31, qui pour sa part donne dans le symphonique, Elise Ald et Mimife, pour un concert 100% Disney, le groupe que l’on ne présente plus Neko Light Orchestra ou encore Elsa Esnoult, la chanteuse-actrice des Mystères de l’amour, qui a pris possession de la scène du Hall 1 pour un show très apprécié.
Immense fête bariolée et conviviale, le TGS a une nouvelle réussi à fédérer tous les publics autour de son incroyable programmation. Parcourue de nombreux temps forts, cette dernière a permis d’enchaîner les découvertes et les rencontres, pour au final égayer un week-end bien rempli. Et s’il est toujours dommage que les acteurs américains ne donnent plus d’interviews comme c’était le cas avant, force est de reconnaître que le fait de voir, même brièvement, Christopher Lloyd a largement suffi à notre bonheur. On revient l’année prochaine ?