La Cabane aux confins du monde (Paul Tremblay, éditions Gallmeister)
Sorti en librairie le 2 février, soit le lendemain de l’arrivée en salle de son adaptation cinématographique par M. Night Shyamalan (Knock at the Cabin), La Cabane aux confins du monde s’impose à ce jour comme le meilleur roman de l’écrivain américain Paul Tremblay. L’écrivain qui, pour rappel, a déjà sorti en France Possession, une brillante déclinaison de L’Exorciste, et Le Chant des survivants, un roman de zombies pas comme les autres également fort recommandable. Dans La Cabane aux confins du monde, Paul Tremblay raconte l’histoire d’une famille prise en otage par un groupe de quatre personnes désireuses d’empêcher l’apocalypse. Des individus qui affirment que si un sacrifice n’a pas lieu au sein même de la famille, la fin du monde se produira…. Si on observe dans les premières pages que M. Night Shyamalan a collé de près à son modèle, par la suite, le livre se montre assez différent du film. Paul Tremblay choisissant un autre dénouement, plus extrême et plus désenchanté, conférant au final à son récit une vraie originalité et un caractère très sombre. Passionnant de la première à la dernière page, La Cabane aux confins du monde sait aussi dégager une certaine poésie. Armé d’une prose brillante, Paul Tremblay livre à nouveau un grand roman, rythmé à la perfection, dont les mots restent longtemps ancrés dans notre esprit. Une vraie réussite ! Retrouvez à ce propos notre interview exclusive de l’auteur !