La phase d’admission raccourcie pour réduire le temps d’attente des candidats
Alors que la phase de finalisation des dossiers et de confirmation des vœux s’est terminée le 6 avril, les candidats ne vont pas tarder à recevoir les propositions des établissements. Pour diminuer leur stress lié à l’attente de ces réponses, les ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur viennent d’annoncer la réduction du temps de la phase d’admission.
C’est acté officiellement depuis ce 16 mai 2023 : les ministères ont décidé de réduire votre temps d’attente pour recevoir les réponses des formations auxquelles vous avez postulé. En effet, alors que ce temps, dit « phase d’admission », était initialement programmé du 1er juin au 13 juillet, il se terminera le 7 juillet.
917 000 candidats sont concernés par ce nouveau calendrier. Une décision qui est plutôt dans l’intérêt des élèves, car cette date correspond à la fin de l’année scolaire – donc aux possibles départs en vacances -, mais aussi des familles car elle doit permettre également, ont précisé les ministères, de « laisser davantage de temps aux lycéens et aux familles pour préparer leur rentrée (inscription administrative, recherche d’un éventuel logement) ».
Et après ?
Que va-t-il se passer ensuite ? Dès le 15 juin, si vous n’avez reçu aucune proposition d’admission, vous pouvez, si vous le souhaitez, participer à la phase complémentaire et formuler dix nouveaux vœux dans les formations dans lesquelles il reste des places.
Et si vous n’avez toujours pas reçu de proposition d’admission entre le 30 juin et le 3 juillet sur des vœux que vous aviez formulés dans la phase principale, vous devrez classer ces vœux en attente par ordre de préférence (alors que ce n’était pas le cas dans la première phase). Car cet ordre de priorité sera pris en compte par la plateforme pour l’envoi des dernières propositions à la fin de la phase d’admission.
Moins de candidats que l’an passé
Cette année, ils sont donc 917 000 candidats « en lice » depuis le 6 avril pour décrocher des places dans les formations qui ont été ouvertes sur la plateforme Parcoursup. Ce sont ceux qui ont confirmé au moins un vœu, hors apprentissage (ils pouvaient en confirmer jusqu’à 10).
Sur les 917 000, on retrouve 629 000 lycéens (préparant le baccalauréat français et scolarisés en France et à l’étranger), plus précisément 611 000 sur le territoire français. Les lycéens ont été moins nombreux que l’an passé à confirmer au moins un vœu hors apprentissage en phase principale (ils étaient 636 000 élèves de terminale scolarisés en France inscrits sur Parcoursup). Mais ceux qui n’ont rien confirmé sont essentiellement des élèves de terminales de la voie professionnelle, « qui ont davantage tendance à ne demander que des formations en apprentissage ou à opter pour une insertion professionnelle dans un contexte favorable à l’emploi », observe le service statistique du ministère de l’Enseignement supérieur ».
Mais plus de vœux qu’en 2022
Les étudiants qui souhaitent se réorienter en première année, des candidats qui souhaitent s’engager dans une reprise d’études et les lycéens et étudiants qui suivent une scolarité non française à l’étranger constituent le reste de la cohorte restant sur Parcoursup.
Si les 917 000 candidats qui ont confirmé au moins un vœu sont moins nombreux qu’en 2022, le nombre de vœux confirmé, lui, est en hausse : au total, 11,8 millions de vœux et sous-vœux ont été confirmés pour des formations sous statut étudiant (+ 2 % par rapport à 2022).
La licence est toujours la formation la plus demandée
Les formations en apprentissage continuent quant à elles à être attractives, d’autant qu’elles sont proposées cette année en plus grand nombre (et des candidatures restent d’ailleurs possibles jusqu’au 12 septembre 2023) : 210 000 candidats ont déjà confirmé plus de 1,1 million de vœux pour ces formations.
Du côté des choix faits par les candidats, le service statistique du ministère de l’Enseignement supérieur observe peu de changements : la licence est toujours la formation la plus représentée dans ces listes de vœux, suivie par les BTS, les BUT et les CPGE (dont les demandes sont, pour ces 3 types de formations, en augmentation).