Des mesures en faveur de la mobilité, l’engagement, l’orientation des jeunes
Pouvoir conduire à 17 ans, obtenir des aides pour passer le permis quand on est en lycée professionnel, bénéficier d’avantages quand on est un jeune engagé… : la Première ministre a annoncé de nouvelles mesures pour la Jeunesse pour 2023-2024.
Elle l’avait déjà annoncé la veille sur le média en ligne Brut, cette mesure a été confirmée ce mercredi 21 juin par la Première ministre, Élisabeth Borne, en conclusion des Rencontres jeunesse : à partir de janvier 2024, tous les jeunes pourront passer le permis de conduire à partir de 17 ans et donc conduire dès cet âge là. Actuellement, seul un jeune en conduite accompagnée peut passer le permis B à 17 ans, mais il n’a le droit de prendre le volant seul que le jour de ses 18 ans.
Cette mesure doit permettre d’améliorer la mobilité qui peut être un frein pour l’insertion professionnelle, d’où, en parallèle, la décision d’élargir également l’aide de 500 euros versée actuellement aux apprentis pour financer leur permis aux élèves des lycées professionnels.
Le gouvernement veut également revoir le code de la route pour le rendre plus lisible et limiter les questions trop ambiguës, mais sans pour autant baisser le niveau d’exigence.
Des « avantages » pour les jeunes engagés
Les jeunes engagés devraient bénéficier également de quelques nouveaux avantages. Élisabeth Borne a en effet annoncé le lancement prochain d’un Pass qui permettra aux jeunes de 18 à 20 ans de prendre pendant un mois le train gratuitement (uniquement les Intercités et le TGV, non les trains régionaux), s’ils sont engagés dans un SNU (service national universel), dans un service civique ou dans un contrat d’engagement jeune.
Ce n’est pas la seule nouveauté concernant le SNU puisque Sarah El Haïry, la secrétaire d’État à la Jeunesse, avait de son côté annoncé au Figaro, le 15 juin dernier, que la première partie de ce SNU pourra être réalisé à partir de mars 2024 sur le temps scolaire en classe de seconde par des élèves volontaires, issus eux-même de lycées volontaires (le dispositif n’étant pas annoncé pour l’instant pour l’ensemble des lycées).
SNU, des points bonus sur Parcoursup ?
Le SNU, qui s’adresse aux jeunes entre 15 et 17 ans, est composé d’un séjour de cohésion de deux semaines dans un autre département – la partie qui pourra donc concerner des secondes – et d’une mission d’intérêt général à réaliser l’année suivante hors temps scolaire. Et la secrétaire d’État à la Jeunesse aimerait que ce SNU soit davantage pris en compte dans Parcoursup. Une opportunité peut-être alors, pour ceux qui s’y lanceront, de consolider leurs dossiers…
La Première ministre a de son côté annoncé une autre mesure pour les jeunes engagés, notamment en service civique, une « carte jeune engagé » pour bénéficier de réductions auprès d’entreprises partenaires.
Se faire aider dans ses devoirs, son orientation, sa recherche de stages
Élisabeth Borne souhaite également doubler d’ici 2027 le nombre de jeunes qui bénéficient d’un mentor dans le cadre de l’initiative « 1 jeune, 1 mentor ». Ils sont actuellement 150 000 à être accompagnés par des plus âgés qu’eux, un lycéen, un étudiant, un actif ou un retraité, soit sur de l’aide scolaire, leur orientation, la recherche de stages…
Enfin, pour ceux qui vont mettre un pied dans l’enseignement supérieur, la Première ministre a confirmé une augmentation des bourses, à partir de la rentrée 2023, de 37 euros pour tous les boursiers (annoncée en mars dernier), avec une revalorisation supplémentaire de 30 euros pour les étudiants ultramarins ou métropolitains qui étudient en Outre-mer.
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