Le Salaire de la peur
Remake poussiéreux, de Julien Leclercq, avec Franck Gastambide, Alban Lenoir…
Plusieurs mercenaires, dont deux frères fâchés, font équipe afin de prendre la tête d’un convoi chargé d’acheminer une grande quantité de nitroglycérine dans le désert… Officiellement, le nouveau film de Julien Leclerc (Sentinelle) n’est pas le remake du Salaire de la peur d’Henri-Georges Cluzot et encore moins un remake du Convoi de la peur de William Friedkin, mais une nouvelle adaptation du roman de Georges Arnaud, publié pour la premier fois en 1949. Cela dit, impossible de ne pas le comparer aux deux films précédemment cités qui, pour rappel, sont deux chefs-d’œuvre absolus… Dans Le Salaire de la peur où Julien Leclercq ramène l’histoire à sa plus simple expression, peu enclin à explorer son côté viscéral ou tragique (comme Cluzot et Friedkin avant), préférant en faire un simple film d’action bas du front. Mené par les deux stars françaises du genre, à savoir Franck Gastambide et Alban Lenoir, Le Salaire de la peur fait donc pâle figure à côté des précédentes adaptations du livre, avec ses péripéties déjà vues mille fois ailleurs, son décor plutôt monotone et ses dialogues bas du front. Seules quelques scènes d’action parviennent à nous tirer de notre torpeur alors que tous les enjeux propres au postulat, avec cette nitro qui risque à tout moment d’exploser, ne résonnent pas avec la force attendue. Finalement, ce nouveau Salaire de la peur n’a rien de l’explosion espérée mais relève plutôt du pétard mouillé.
Note : 2/5