Les êtres vivants les plus proches de l’homme
Tous les êtres vivants sont liés, c’est un fait établi. Ce qu’il faut comprendre par là, c’est que nous partageons des similarités génétiques avec les animaux. Ceci étant dit, nous sommes plus proches de certains…
Quels sont les animaux dont le code génétique est le plus proche du nôtre ? Les singes ? Oui mais finalement, c’est un peu plus compliqué que cela.
Nos cousins les bonobos
Nous partageons 98,7 % de notre ADN avec le bonobo. Ainsi, cette différence, soit 1,3 %, nous permet de nous habiller quand nous sortons de chez nous, de parler, de fabriquer des smartphones, de les utiliser, d’aller sur la Lune ou encore de fermer la porte des toilettes.
Aussi appelé le chimpanzé nain, le bonobo vit exclusivement en République démocratique du Congo. Menacé, car populaire pour sa viande et particulièrement exposé à la déforestation, le bonobo est, physiquement, aussi très proche de nous. Plus petit, car d’une taille moyenne de 82 cm, il présente un poids qui oscille autour de 45 kg pour les mâles et 33 kg pour les femelles. Niveau espérance de vie, la sienne est de 40 ans à l’état sauvage et 60 ans en captivité.
Le bonobo est souvent considéré comme le singe le plus intelligent du monde. Une psychologue a par exemple réussi à enseigner à un bonobo l’usage de 348 symboles d’un clavier. Il peut aussi comprendre environ 3 000 mots différents et communiquer en réagissant de façon propre à des paroles ou à des actes. En revanche, il ne connaît aucun raccourci clavier mais est en tout cas assez intelligent pour ne pas détruire son habitat et provoquer un réchauffement global de l’atmosphère qui pourrait précipiter sa perte.
Bien sûr, nous partageons aussi la plupart de notre ADN avec tous les singes, gorilles compris.
Le cochon
À première vue, aucun point commun entre nous et les cochons… Pourtant, là encore c’est un fait, le cochon et l’être humain ne sont pas si éloignés. Des études ont par exemple démontré que les cochons étaient en mesure de s’adapter à leur environnement, comme nous, et pratiquaient la colonisation. Il se murmure que certains envisagerait d’envahir le Luxembourg. Encore plus étonnant, les cochons se démarquent parfois par leur capacité à nuire à leur propre territoire. Là encore comme nous !
Sur un plan anatomique, le fait que le cochon soit utilisé dans le cadre d’opérations chirurgicales cardiaques prouve bien que cet animal est proche de nous. Il a déjà été évoqué que le cochon pourrait aussi aider dans la greffe d’organes. Et sachez également pour finir avec le cochon, que celui-ci peut souffrir de Parkinson et d’Alzheimer mais également de diabète et d’obésité…
La souris
Nous partageons 85 % de notre ADN avec la souris. Oui oui, ce petit animal qui fait peur à de nombreuses personnes nous est très similaire. Pas surprenant quand on se souvient que la souris est utilisée à son grand dam pour les expériences scientifiques qui concernent l’homme. Si on pousse l’analyse plus loin, on se rend compte que l’homme et la souris possèdent 99% de gènes identiques ou en tout cas très proches.
En cela, la souris aide les scientifiques à comprendre des affections comme les maladies génétiques.
Les chiens, les chats et les autres vertébrés
L’homme et les vertébrés sont similaires à 80 % si on ne prend en compte que l’ADN. Pensez-y quand vous regarderez votre chien dans les yeux alors que celui-ci vient de souiller votre tapis…
L’oursin
70 % des gênes de l’oursin, ce petit animal marin plein de piquants, sont les mêmes que les nôtres. Il est beaucoup plus petit, a priori moins malin, il ne parle pas, peut faire mal si on pose le pied dessus et n’est pas capable de marcher sur les mains pour la simple et bonne raison qu’il n’a pas de mains et pourtant, l’oursin est proche de nous !
La banane
Rien à voir avec les animaux mais le cas de la banane reste intéressant. En effet, la banane partage 60 % de son ADN avec le notre.
Des chercheurs ont donc effectué des comparaisons entre les protéines des bananiers et les protéines humaines. Résultat : 7 000 homologues soit 7 000 protéines qui ont la même fonction que chez nous. Cependant, ce résultat mérite un éclairage : en effet, les protéines homologues sont en moyenne identiques à 60 %. Sans trop chercher à comprendre toutes les subtilités d’une telle expérience, il convient tout de même de ne pas considérer la banane comme véritablement proche d’un point de vue génétique de l’homme. On peut en revanche considérer la banane comme un fruit très bon pour la santé puisqu’il contient des fibres, des glucides et peu de lipides. La banane reste de plus très digeste et reste extrêmement nutritive.
Comment a-t-on pu partir du bonobo pour en venir à comparer l’ADN de la banane à celui de l’homme ? Allez savoir… C’est aussi cela la magie de la science.
Crédit photo : MediaEcke-Unsplash