Helstrid
Loin de la Terre dévastée, Helstrid n’est pas une destination rêvée : des températures de - 150°C, des vents de 200 km/h, une atmosphère toxique. Mais la Compagnie tient à exploiter ses énormes ressources en minerai, appâtant les volontaires à l’exil à grand renfort de primes. Des hommes et des femmes à l’image de Vic, qui supervise le travail de prospection et d’exploitation des machines. Un job comme un autre, finalement, et qui vaut toujours mieux que d’affronter son passé laissé sur Terre… Jusqu’à ce que le mineur soit contraint d’accompagner un convoi chargé de ravitailler un avant-poste à plusieurs centaines de kilomètres de la base principale. Un trajet dangereux, mais les IA sont là pour veiller à la bonne marche des véhicules suréquipés et à la protection du seul humain embarqué. Mais, évidemment, les choses ne vont pas se passer comme prévu…
En empruntant efficacement le thème du voyage au bout de la nuit, Christian Léourier s’interroge sur le rôle de l’homme face à l’univers et sur son apport aux civilisations futures. Un nouveau petit bijou de la collection Une Heure-lumière de l’excellent éditeur Le Bélial’. L’ouvrage est court et peut se lire quasiment d’une traite. A découvrir notamment si vous voulez vous frotter à un bon récit d’anticipation.
Christian Léourier, Le Bélial’, 130 pages, 8,90 euros.