Dans le monde, ce sont toujours les mêmes métiers qui attirent les jeunes
C’est le fruit d’une étude méticuleuse menée par la très sérieuse OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) : selon son rapport Dream jobs: Teenagers’ career aspirations and the future of work, 47 % des garçons et 53 % des filles interrogés dans 41 pays prévoient d’exercer uniquement l’une des dix professions les plus populaires à l’âge de 30 ans.
En plus clair, les aspirations professionnelles sont moins diversifiées qu’on ne pourrait s’y attendre, et continuent d’entretenir des stéréotypes de genre
Les professions classiques du 20e siècle, voire du 19e, comme médecin, enseignant, vétérinaire, chef d’entreprise, ingénieur ou policier, continuent de nourrir les rêves des jeunes comme elles le faisaient il y a encore 20 ans, avant l’arrivée des médias sociaux et l’accélération technologique, telle que l’intelligence artificielle, dans les entreprises.
Les différences entre filles et garçons sont très marquées. Parmi les élèves ayant obtenu les scores les plus élevés au PISA, les sciences et l’ingénierie attirent majoritairement des garçons. Les données montrent également que les aspirations des élèves les plus brillants ne sont pas toujours à la mesure du potentiel que révèlent leurs performances scolaires. Les jeunes les plus performants issus des milieux socio-économiques les plus défavorisés sont en moyenne quatre fois moins enclins à exprimer des aspirations aussi ambitieuses que les meilleurs élèves issus des milieux les plus privilégiés.
Le rapport insiste aussi sur l’importance du milieu social et familial dans les choix de carrière et les aspirations professionnelles des jeunes ainsi que sur la nécessité de disposer des informations précises sur les besoins du marché du travail.
Le rapport peut être consulté ici.