The Babysitter : Killer Queen
Heures sup’, de McG, avec Judah Lewis, Emily Alyn Lind, Jenna Ortega… Il fut un temps où McG était un réalisateur sur lequel tous les regards se portaient. Artisan des deux films Charlie et ses Drôles de Dames, le sieur s’est ensuite fendu d’un Terminator : Renaissance qui n’a pas convaincu, avant de signer Target, une comédie d’action plus gênante qu’autre chose. Devenu tricard, il a signé chez Luc Besson et offert à Kevin Costner l’opportunité de jouer dans un vieux nanar (3 Days to Kill) que tout le monde a oublié. Puis il s’est réfugié chez Netflix, où il a mis en scène le sympathique The Babysitter, ou comment opposer un adolescent à sa démoniaque babysitter. Cette femme séduisante est en fait une servante du Diable, avide de sacrifices à la tombée de la nuit, quand les parents sont de sortie. Un film assez divertissant, gore et délirant, qui a droit à une suite pas vraiment attendue, sur laquelle on s’est tout de même jeté, histoire de voir de quoi il retournait. Et force est de reconnaître que McG, toujours aux commandes, est complètement parti en vrille… Fonctionnant selon l’adage, plus c’est gros, mieux ça passe, The Babysitter 2 pousse tous les compteurs dans le rouge et fonce droit dans le mur. Racontant comment le jeune héros du premier volet, rescapé d’une secte satanique, tente de se reprendre en main, mais doit finalement à nouveau rentrer dans la mêlée pour combattre les envoyés du Malin, Killer Queen n’a rien du petit trip horrifique sympa. Disons qu’on est ici en face du genre de produit destiné à des spectateurs peu regardants, qui se contenteront des gerbes de sang, des blagues vaseuses et autres rebondissements en carton. Le style de film que l’on regarde d’un œil et qu’on se surprend à oublier aussitôt. Note : 1/5