Enseignements de spécialités : quelles sont les choix les plus fréquents ?
Cette année scolaire 2020-2021 voit la réforme du lycée général se déployer pleinement avec la mise en place d’une nouvelle terminale. Ce niveau comporte deux enseignements de spécialité, de six heures chacun, retenus parmi les trois que les élèves avaient choisis en première. En 2019-2020, en première, les enseignements de spécialité de mathématiques (60,6 %), sciences économiques et sociales (43,6 %), physique-chimie (41,5 %), sciences de la vie et de la Terre (39,5 %), et histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (37 %) ont été les plus demandés. Par rapport à l’année précédente, les demandes diminuent en mathématiques, en physique-chimie et en sciences de la vie et de la Terre (respectivement -3,4 %, -2 % et -2,7 %). En revanche, elles augmentent en sciences économiques et sociales (+5,7 %), en histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (+3,6 %), en humanités, littérature et philosophie (+2,8 %), en langues, littératures et cultures étrangères et régionales (LLCER) anglais (+2,5 %) et en numérique et sciences informatiques (+1,4 %). Maths/physique-chimie/SVT, en pôle position Si la combinaison mathématiques/physique-chimie/sciences de la vie et de la Terre reste la plus demandée, elle connaît une diminution de demandes par rapport à l’année précédente (-3,7 %). La combinaison histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques/humanités, littérature et philosophie/sciences économiques et sociales connaît la plus forte augmentation (+ 1,5 %). Enfin, en terminale, les combinaisons scientifiques rassemblent 45 % des élèves, dont 20 % pour celle associant mathématiques et physique-chimie (pour rappel, à la rentrée 2018, la série scientifique regroupait 52 % des effectifs de la voie générale). Malgré un fort taux d’abandon, la spécialité mathématiques demeure la plus suivie (41 % des élèves). Viennent ensuite la physique-chimie (34 % des élèves), les sciences économiques et sociales (33 % avec un très faible taux d’abandon), les sciences de la vie et de la Terre (27 %) et histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (26 %). L’énigme de l’abandon des maths par les filles Mais ces chiffres cachent une « curiosité » : en effet, les filles ont abandonné beaucoup plus que les garçons les enseignements à orientation scientifique : c’est le cas de la spécialité mathématiques (50 % d’abandon chez les filles contre 30 % chez les garçons), ainsi que pour les spécialités numérique et sciences informatiques et sciences de l’ingénieur. En revanche, les filles abandonnent un peu moins souvent la physique-chimie, et beaucoup moins souvent les SVT (32 % contre 44 %). L’abandon des langues, littératures et cultures étrangères et régionales est davantage le fait des garçons (44 % contre 33 % des filles).