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Etes-vous au top en culture manga ?

11 janvier 2021


On aime ou on n’aime pas. Très appréciés des ados et des jeunes adultes partout dans le monde, les mangas, avec leurs codes et leurs racines, s’articulent autour d’une culture riche en histoire.

En France, ils sont apparus à la fin des années 70. Le véritable « détonateur » de leur succès a été le film Akira, sorti dans l’hexagone en 1989, lorsque que l’éditeur Glénat a profité du succès du film pour en publier le manga qui était à l’origine de l’anime.

Mais au Japon, c’est dès après la seconde guerre mondiale qu’ils se sont fait une place, en particulier grâce à un homme : Tezuka Osamu, surnommé « le dieu du manga », très marqué par les BD américaines et les œuvres de Walt Disney – d’où les représentations occidentales des personnages et leurs grands yeux façon Bambi.

Sa contribution, considérable, ira bien au-delà puisque qu’il signa en 1963 la première série d’animation, Astro le petit robot, qui lancera l’industrie de l’animation japonaise.

Une narration sur le mode ciné

L’innovation d’Osamu, c’est d’avoir le premier utilisé de nouveaux effets graphiques : le recours abondants aux traits et aux onomatopées pour souligner mouvements et gestes, mais aussi l’alternance du cadrage des scènes (plan large/serré/large), comme le fait le cinéma, pour décomposer les actions.

Exemples parmi d’autres, dans Astérix ou Tintin , les personnages sont le plus souvent représentés en pied (c’est-à-dire qu’on voit l’intégralité des personnages), tandis que le manga centre régulièrement l’image sur des parties du corps et de l’action.

Les émotions sont par ailleurs représentées de manières volontairement exagérées pour accentuer l’intensité des rapports entre personnages.

D’une manière générale, le fait que les mangas soient en principe exclusivement imprimés en noir et blanc, pour des raisons de coût, a contraint leurs auteurs à développer des techniques visuelles particulières afin de mettre en valeur des gestes ou des détails en l’absence de couleur.

Enfin, l’irruption inopinée du comique et de l’absurde, avec des images gags en clôture de scènes d’action, déroutent souvent les nouveaux lecteurs : on peut y voir un signe d’autodérision, lui aussi propre à l’univers manga.

Le talent des mangaka

Contrairement à beaucoup de critiques qui voient les mangas comme des BD simplistes et ultra-violentes (ce qu’ils sont aussi parfois), il faut reconnaître à beaucoup de mangaka (auteurs de manga) un véritable talent pour s’approprier la culture et l’histoire occidentales, qu’ils restituent ou interprètent dans de remarquables fresques historiques – lire par exemple l’excellent Vinland Saga qui se passe au temps des Vikings.

Ce qui nous amène à dire ce que les lecteurs réguliers savent déjà : un manga, ça n’est pas simplement une histoire dessinée où l’action alterne avec la narration. C’est souvent aussi une réflexion sur un sujet : le rapport aux autres, la différence, les émotions, l’avenir de l’humanité, la guerre, les technologies, le pouvoir, l’environnement…

Les français, après les Japonais

Au Japon, mêmes les adultes en lisent, partout et n’importe quand. La profusion des genres (aventures, histoire, amour, thriller…) permet à chacun de s’y reconnaître. Et ils ne sont pas faits pour être conservés : comme les journaux gratuits, ils traînent sur les banquettes des transports en commun, où les lecteurs les prennent et les laissent pour les suivants.

Les lecteurs français ont d’autres habitudes, mais ils se sont appropriés le manga : ils en sont en effet les plus grands lecteurs dans le monde après les Japonais.

Le saviez-vous ?

La série Dragon Ball Z s’est vendue à plus de 250 millions d’exemplaires dans le monde, soit plus que les aventures de Tintin et Milou, archétype du best-seller mondial.

 

Appleseed - Le préféré de la rédaction

Appleseed de Masamune Shirow est un monument. Le manga est sublime, l’histoire complexe – une société hyper technologique dans un monde d’après troisième guerre mondiale – et l’adaptation à l’écran en anime tout simplement sublime. Un des points fort : l’omniprésence d’impressionnantes armures de combat mécaniques. Mais pour certains puristes, ce n’est pas un manga, car il a été publié à l’origine en grand format et dans le sens de lecture occidental. Pour info, Masamume Shirow est aussi l’auteur de Ghost in the Shell, manga adapté sur grand écran qui sort le mois prochain, avec la sublime Scarlett Johansson en tête d’affiche. On lui fera toutefois un reproche commun à beaucoup de productions contemporaines : le trop-plein de violence esthétisée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le manga en quelques mots

Manga : le terme manga est issu des idéogrammes chinois « man » et « ga » dont l’association signifie littéralement dessins « grotesques », ou « dérisoires ». Au Japon, il est simplement synonyme de bande dessinée, tandis que dans le reste du monde, il désigne… la bande dessinée japonaise.
Shojo : le manga shojo (« fille » en japonais) repose la plupart du temps sur des histoires d’amour et s’adresse à un jeune public féminin.
Shonen : « garçon » en japonais. Héros, pouvoirs, aventure, sport : le shonen est destiné aux garçons. Sous-genre : le nekketsu, avec ses héros virils et courageux.
Mangaka : auteurs de manga.
Anime : dessin animé, souvent issu des mangas.

 

 

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