Filles et garçons sur le chemin de l’égalité : les chiffres de l’édition 2021
Chaque année, le ministère de l’Education nationale publie une étude sur l’égalité entre les filles et les garçons dans leur scolarité. Celle-ci met notamment en évidence des différences selon les sexes en matière de parcours et de réussite des jeunes, de choix d’orientation et de poursuite d’études entre filles et garçons. On y apprend notamment que, au cours de leurs scolarités au collège et au lycée, les filles se sentent davantage mises à l’écart. Elles subissent plus de violences à caractère sexuel tandis que les garçons subissent plus de violences physiques. Les filles trouvent les punitions plus justes et sont plus investies scolairement. Elles sont plus souvent scolarisées dans les sections linguistiques. Pendant le premier confinement, elles ont travaillé davantage et de façon plus autonome que les garçons. Les filles plus attirées par les spécialités sanitaires et sociales… Au lycée et en apprentissage, les filles et les garçons suivent des parcours différents. Dans la voie professionnelle, les filles s’orientent davantage vers les spécialités sanitaires et sociales ou de l’habillement quand les garçons se dirigent plus souvent vers des spécialités en électricité, transport, ou cuisine. Dans la voie technologique, on retrouve une différenciation des orientations quasi similaire : les filles sont plus présentes en santé et social et les garçons dans la spécialité industrielle. Enfin, dans la voie générale, les filles sont majoritaires dans les options histoire-géographie, langues et littérature ou sciences de la vie tandis que les garçons le sont en option mathématiques. … et plus brillantes ! Les taux de réussite au baccalauréat sont meilleurs chez les filles qui, en outre, obtiennent davantage de mentions, quelle que soit la série. Enfin, dans l’enseignement supérieur, les orientations poursuivent la tendance initiée dans l’enseignement secondaire. En dépit de leur réussite scolaire, les femmes se dirigent tendanciellement vers des formations et des spécialités moins « valorisées » socialement à l’exception de la médecine. En fin de formation initiale, les femmes obtiennent plus souvent un diplôme de l’enseignement supérieur que les hommes. Néanmoins, elles parviennent plus difficilement à tirer profit de leur diplôme. Elles ont plus de difficultés pour s’insérer professionnellement à diplôme égal et accèdent à des niveaux de poste souvent inférieurs à ceux des hommes. Pour accéder à l’étude complète, ça se passe ici.