Lorsque le dernier arbre
2038. Le Grand Dépérissement a fait mourir un à un tous les arbres, laissant le monde dans un désert de poussière. Au Canada, sur l’île Greenwood, survit la dernière forêt primaire. Jacinda y travaille en tant que guide, au service de grandes fortunes qui viennent respirer l’air de la dernière forêt. Jacinda croule sous ses dettes universitaires, doute de pouvoir un jour les rembourser et est, de manière générale, plutôt pessimiste quant à l’avenir du monde. Jusqu’au jour où un ami de longue date vient lui rendre visite sur l’île et lui annonce qu’elle serait l’arrière-petite fille de Harris Greenwood, le magnat du bois qui a donné son nom à la dernière forêt. Se dévoile alors un récit haletant, qui nous emmène à la découverte d’une histoire familiale sur quatre générations. A chaque époque, chacun de ses protagonistes voit sa vie intimement liée à celle de la forêt. Mensonges, enlèvement, sabotage, secrets… tout se lie dans une fresque familiale riche, complexe et subtile. A ne pas rater ! Michael Christie, éditions Albin Michel, 608 pages, 22 euros 90