Blackberry
Naissance du smartphone, de Matt Johnson, avec Jay Baruchel, Glenn Howerton…
1996, Waterloo, Ontario, au Canada. Mike Lazaridis et Douglas Fregin, son meilleur ami, travaillent sur un projet très ambitieux. Leur objectif ? Concevoir le premier téléphone portable capable d’utiliser la bande passante d’Internet pour envoyer des mails. Authentique génie visionnaire, Lazaridis conçoit un prototype qui lui permet d’obtenir les fonds. Le premier smartphone voit le jour. La marque, baptisée Blackberry, commence sa conquête du monde… Les téléphones Blackberry n’existent plus aujourd’hui. Célèbres pour leurs claviers, proches de celui d’un ordinateur, les Blackberry ont néanmoins ouvert la voie aux iPhones, Pixels et autres Galaxy S24. Des téléphones qui ont déferlé sur la planète à la fin des années 1990, hissant Blackberry au sommet avant la sortie de l’iPhone et la chute de la société qui, bien qu’ayant résisté pendant un moment, n’a pas pu suivre. C’est donc cette histoire que le film de Matt Johnson raconte. Une pure success story qui n’est pas sans rappeler celle du film de Danny Boyle Steve Jobs, quant à lui centré sur l’ascension d’Apple. La différence, c’est que si Apple est aujourd’hui toujours incontournable, ce n’est pas le cas de Blackberry, qui a disparu. Une différence qui confère au film porté par Jay Baruchel une identité à part, malgré sa structure plutôt conventionnelle. Caractérisé par sa patine qui le rapproche du documentaire, le long métrage profite aussi du talent de ses acteurs et de la minutie de son écriture.
Incontournables aujourd’hui, les smartphones ont considérablement évolué. Indispensables à beaucoup de personnes, ils sont partout et toujours plus performants. S’entendre raconter l’histoire étonnante de Blackberry, le pionnier de cette industrie, a donc quelque chose de très instructif. De quoi jeter un nouveau regard sur ce petit rectangle de plastique dont on ne peut plus se passer.
Note : 4/5