Élémentaire
Chaud et froid, de Peter Sohn, avec les voix d’Adèle Exarchopoulos, Vincent Lacoste…
À Element City, les êtres de feu, d’eau, de terre et d’air cohabitent dans une belle harmonie. Dans son quartier, la jeune Flam attend avec impatience que son père lui lègue la boutique familiale afin de prendre son envol. Sa rencontre avec Flack, un jeune homme de la famille des êtres d’eau, va néanmoins bouleverser ses certitudes et chambouler son cœur… Deuxième long métrage du réalisateur Peter Sohn, des années après Le Voyage d’Arlo, Élémentaire s’appuie sur un concept aussi étrange que séduisant. D’une certaine manière assez proche de Vice-Versa, avec des personnages caractérisés par leur design audacieux, le film organise la rencontre du feu et de l’eau au cœur d’une histoire qui renvoie directement au Roméo et Juliette de William Shakespeare. Pas vraiment original, le récit parvient néanmoins à faire naître l’émotion en s’appuyant sur des thématiques fortes. À elle seule, Flam, la jeune femme au centre de l’histoire, personnifie les intentions du long métrage et encourage la sympathie. De quoi faire oublier les petites incohérences et le manque d’audace du script. Élémentaire qui se rattrape aussi grâce à son animation parfaite et à ses nombreuses trouvailles visuelles. Et s’il ne s’agit pas du meilleur Pixar, il reste néanmoins recommandable. À noter que dans certains cinémas, la projection est précédée du court métrage Carl’s Date, une suite aussi émouvante qu’indispensable au chef-d’œuvre Là-Haut.
Note : 3,5/5