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Et pourquoi pas la psychologie ?

11 janvier 2021


La licence de psychologie attire chaque année des milliers de nouveaux bacheliers sur les bancs des facs. Encore faut-il toutefois savoir à quoi mènent ces études, sachant que le métier de psychologue est étroitement encadré par la législation.

Qu’est-ce qu’un psychologue ?

Selon la définition du Bureau international du travail (BIT), « le psychologue étudie le comportement humain et les processus mentaux, recommande le traitement des problèmes psychologiques dans les milieux médicaux, industriels et d’enseignement […], élabore le diagnostic, le traitement et la prévention des désordres émotionnels de la personnalité ainsi que des difficultés dues à la mauvaise adaptation de l’environnement social et situationnel, développe et administre des tests d’intelligence, d’attitudes, d’aptitudes et de capacités. »

Bref, vous l’aurez compris, c’est un métier bien spécifique, et le psychologue est un professionnel de la santé à part entière.

En France, les psychologues sont passés par une formation universitaire spécialisée (obligatoirement une licence ou un master) et centrée sur la compréhension du comportement humain, avec la capacité d’être attentif aux difficultés d’autrui pour l’accompagner vers un mieux-être.

Parmi ses outils, le psychologue a été formé aux techniques d’entretien et peut également recourir aux tests psychologiques pour évaluer les capacités intellectuelles, les aptitudes ou les différents aspects de la personnalité.

En cabinet indépendant, il peut être sollicité pour apporter des réponses thérapeutiques en complément d’une prise en charge médicale. Il est aussi souvent sollicité pour dépister l’origine de certains troubles du comportement, et met en place, le cas échéant, des thérapies comportementales adaptées.

Mais avant d’y arriver, le parcours est long… et très enrichissant !

Qu’étudie-t-on en licence ?

Les trois années de licence proposent des enseignements dans des matières à la fois différentes et complémentaires :

• la psychologie clinique, avec des études des cas individuels normaux ou pathologiques
• la psychopathologie, qui s’intéresse aux troubles du comportement et de la personnalité
• la psychologie génétique, qui étudie le développement du sujet tout au long de sa vie
• la psychologie sociale, qui s’intéresse aux rapports entre les individus et les groupes
• la psychologie différentielle, qui analyse les ressorts des différences entre les individus
• la psychologie cognitive, qui étudie les fonctions de connaissance des sujets aboutissant à des représentations mentales
• la psychophysiologie (ou neurophysiologie), qui s’intéresse aux bases biologiques des fonctions mentales et des grands comportements humains.

En plus de ces matières, les étudiants en licence de psychologie reçoivent des enseignements en informatique et en statistiques ainsi que des cours visant la maitrise d’une langue étrangère (au choix, en fonction des options disponibles).

Lors de la troisième année de licence, il est possible de s’orienter plus spécifiquement ou de se spécialiser en choisissant des options ou des parcours d’enseignements (lire encadré) : psychologie de l’enfant, psychologie du travail, psychologie et santé… Une telle démarche n’est pas obligatoire pour poursuivre après la licence mais elle sera un atout majeur pour être accepté en master si c’est votre objectif.

Quelques exemples de parcours…

• Psychologie clinique
• Psychologie de la santé
• Psychologie de l’éducation et de la formation
• Psychologie sociale, du travail et des organisations
• Psychopathologie

Le LMD, comment ça marche ?

Un master, mais lequel ?

Le choix de l’orientation en master ressemble beaucoup à celui des autres filières dans sa structure binaire : à l’issue de la première année de master – qui en compte deux – il est possible d’opter pour un master orienté vers la recherche ou pour un master orienté vers une insertion professionnelle plus directe.

De fait, les masters de psychologie orientés vers la recherche ne sont pas très nombreux et s’adressent aux étudiants souhaitant poursuivre vers un doctorat (bac +8) afin d’entamer une carrière d’enseignant-chercheur, avec un domaine de spécialisation généralement assez pointu. Attention, car les postes ne sont pas légion et il faut une grosse dose de motivation et de passion pour devenir enseignant à l’université.

En revanche, les masters de psychologie orientés vers des parcours professionnels offrent un grand nombre de spécialités tournées vers les différentes déclinaisons des métiers de la psychologie : le monde du travail et de l’entreprise, l’enfance et l’adolescence, les ressources humaines et les problématiques de l’évaluation…

Pour vous donner une idée, voici un aperçu de différentes spécialités de masters de psychologie (il en existe plusieurs dizaines !) qui couvrent de nombreux champs professionnels :

  • psychologie clinique, psychopathologie et psychologie de la santé
  • psychopathologie clinique psychanalytique
  • psychologie sociale, du travail et des organisations
  • psychologie de l’éducation et de la formation
  • psychologue de l’Éducation nationale spécialité éducation, développement et apprentissages
  • psychologue de l’éducation nationale spécialité éducation, développement et conseil en orientation scolaire et professionnelle
  • Psychologie Clinique de la Santé, du Vieillissement et du Handicap
  • Conduites addictives et sciences humaines
  • Psychologie du travail
  • Neuropsychologie
  • Psychologie du développement de l’enfant et de l’adolescent
  • Psychopathologie de la violence
  • Psychologie de l’économie et de l’insertion professionnelle

Travaux d’étude et rédaction d’un mémoire

Afin d’être opérationnel dès l’obtention du diplôme, l’étudiant en master est confronté à la pratique de terrain de sa future profession, notamment par le biais de travaux d’étude et de recherche (TER) qui font leur apparition en M1.

C’est l’occasion de faire l’apprentissage, par la pratique, des techniques de rédaction de notes, de compilation de sources, de synthèse des observations… Tout ce travail mène ensuite à la rédaction d’un mémoire de plusieurs dizaines de pages sur un sujet d’étude précis.

De plus, tout master professionnel exige la réalisation d’un stage obligatoire pour la validation du diplôme. Notons également que l’entrée en master 2 (M2) est soumise à une sélection rigoureuse, qui peut aboutir à ne prendre qu’un candidat sur 30 candidatures !

OK, mais pour quels débouchés ?

On l’a dit en introduction, En France, le titre de psychologue est réglementé et délivré après l’obtention d’une licence ou d’un master. La plupart des jeunes diplômés complètent leur formation universitaire en participant à des séminaires de perfectionnement, à des groupes d’étude et de discussion et se soumettent à une analyse personnelle.

Le psychologue clinicien travaille principalement dans le secteur de la santé, tandis que le psychologue du travail exerce dans l’entreprise.

Principaux secteurs d’activités des psychologues :

  • Santé, médico-social et thérapie : les hôpitaux généraux et psychiatriques, les dispensaires d’hygiène mentale, les hôpitaux de jour, les centres de postcure, les CMPP (centres médico-psycho-pédagogiques), les services de la PMI (Protection maternelle et infantile), les crèches, les IMP (Instituts médico-pédagogiques), l’exercice en libéral ;
    • Justice, insertion et secteur social : psychologue à l’aide sociale à l’enfance (ASE), expert auprès des tribunaux, médiateur familial, aide aux victimes, conseiller professionnel ;
    • Éducation, pédagogie, soutien : psychopédagogie, psychologue de l’Éducation nationale (ex-conseiller d’orientation-psychologue et psychologue scolaire), psychologue de l’éducation ;
    • Les ressources humaines en entreprise : responsable de formation, chargé de recrutement, responsable de ressources humaines, chasseur de tête, chargé de relations écoles/entreprises, chargé de bilan de compétences, formateur, ergonome, coach, conseiller professionnel, psychosociologue des organisations ;
    • La recherche et l’enseignement : laboratoires de recherche des universités, CNRS, EHESS, ORSTOM (devenu l’IRD), INRDP, INETOP ;
    • La prévention : au service de grandes causes nationales comme la protection de l’enfance;
    • L’humanitaire : participation à des missions humanitaires en France
    et à l’étranger (guerre, catastrophe naturelle…).

Les psychologues titulaires du titre s’engagent à respecter le Code de déontologie des psychologues.

Quelques exemples de métiers

Le psychothérapeute
Psychologue ou médecin formé à différentes méthodes thérapeutiques, il soigne les problèmes psychiques de ses patients. Pendant longtemps, la profession n’était ni reconnue ni réglementée, ce qui signifie que n’importe qui pouvait se dire psychothérapeute… Mais les choses ont changé depuis le 1er juillet 2010 : la loi exige désormais, pour les non-médecins, la possession d’une formation théorique agréée en psychopathologie clinique, validée par un diplôme de master en psychologie ou psychanalyse et complétée par un stage pratique.

Le psychanalyste
II utilise une des approches de la psychothérapie, la psychanalyse, inventée par Sigmund Freud. Médecin ou non, ce thérapeute spécialiste de l’inconscient est lui-même passé par l’expérience de la cure analytique (ce qui est impératif pour pouvoir exercer correctement).

Affilié à un institut de psychanalyse, il a suivi une longue formation personnelle et théorique qui lui permet, à son tour, d’accompagner des patients. Contrairement au titre de psychologue, le titre de psychanalyste n’a aucun statut légal et la profession n’est pas réglementée.

Le psychologue clinicien
En milieu hospitalier, le psychologue clinicien réalise des analyses et des évaluations psychologiques de patients en souffrances morales. Grâce à ce travail de recueil d’information et de recherche, il conçoit et met en place des actions préventives et curatives.

Le psychologue clinicien a donc une approche spécifique fondée sur l’observation approfondie des individus. Il s’intéresse notamment à leur histoire et à la façon dont leur personnalité s’est construite. Capable de détecter les troubles du comportement ou les problèmes d’adaptation, il utilise différentes méthodes thérapeutiques.

Le psychiatre
Vous avez choisi la mauvaise filière ! Le psychiatre est diplômé de la faculté de médecine après une spécialisation (bac + 10).

Et quelques autres pistes à ne pas oublier…

Le monde de l’entreprise n’est pas du tout fermé aux titulaires de formations en psychologie. Les ressources humaines sont le principal secteur où les compétences du psychologue peuvent s‘avérer utiles : ainsi, un tiers des salariés des cabinets de recrutement sont des psychologues. Le psychologue aura pour mission, non pas de dresser un « profil psychologique » ou un diagnostic du candidat, mais bien au contraire d’établir, au travers d’échanges et à partir de ses expériences, s’il correspond aux nécessités voire aux contraintes particulières liées à tel ou tel poste.

C’est ensuite dans le secteur de la formation continue, tant dans les sphères publique, associative et privée, que les psychologues peuvent intervenir. Ils évaluent les besoins des personnels, établissent un plan de formation et en assurent la mise en œuvre (coordination, évaluation des résultats…). Ils peuvent même être eux-mêmes formateurs auprès de publics spécifiques.

En lien avec les problématiques de la formation, les psychologues sont aussi des intervenants pertinents pour réaliser des bilans de compétences et aider les demandeurs d’emploi à faire le point et à se mettre en posture positive et active de recherche d’emploi.

Voilà, vous savez tout ou presque. Et si vous êtes arrivés au bout de cet article plutôt complet, vous avez déjà une bonne motivation pour la psycho !

F.C.

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