Études de santé : des (futurs) médecins dans l’air du temps
Alors que les technologies, le numérique, et l’IA pénètrent de plus en plus le domaine de la santé pour accompagner les diagnostics et traitements des patients, mais aussi pour accompagner les praticiens et personnels soignants dans la gestion de ces derniers, il est assez logique que les futurs médecins voient leurs enseignements renforcés en la matière, dans le cadre des études de santé.
Un arrêté de 2022 l’avait annoncé. Le doyen de la faculté de médecine de Franche-Comté a confirmé cette évolution à l’occasion d’une interview accordée au quotidien Libération : les enseignements autour du numérique, qui avaient déjà fait leur entrée en 2019 au deuxième cycle (donc de la 4e à 6e année de médecine), « investiront » également, à la rentrée 2024, le programme du premier cycle des études de santé, donc la licence, mais aussi le programme des formations paramédicales universitaires.
Ces enseignements porteront notamment sur la question de la gestion des données de santé (en intégrant la question de la cybersécurité) et la télémédecine. Selon les précisions apportées par le doyen de la faculté de médecine de Franche-Comté, cet enseignement de vingt-huit heures pourra être complété par des formations aux techniques de réalité virtuelle.
Et pour les internes, de la formation à la robotique en chirurgie, à la télésurveillance…
Quant aux internes, qui devraient voir leur formation dans ce domaine également renforcée, ils devraient avoir accès de leur côté à des enseignements transversaux universitaires et de spécialité, comme la robotique en chirurgie, la télésurveillance en cardiologie ou la télédermatologie…
En plus de bénéficier désormais de cette formation sur toute la durée des études, certains étudiants pourront aussi mener en parallèle un master à dominante scientifique (par exemple en sciences et génie des matériaux ou en génétique)/ L’objectif étant que ces futurs médecins soient aussi familiarisés avec la réalité virtuelle. Réalité virtuelle qu’ils sont amenés à utiliser dans les centres de simulation en santé où ils se forment aux gestes techniques (en s’entraînant virtuellement sur des cadavres, des animaux, des robots).
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