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Focus sur les études de philosophie

30 novembre 2020


Certaines filières de sciences humaines ont la réputation de ne pas mener à grand-chose. C’est méconnaitre à la fois les débouchés réels de ces filières, et la nature de ce qu’on y apprend, en termes de savoirs mais aussi de compétences. Vivre au Lycée vous propose un focus sur une filière mal connue, les études de philosophie.

Soyons francs d’emblée : les principaux débouchés de la filière, si l’on veut faire de la philosophie son métier, sont de nature académique. La formation en philosophie se tourne vers l’enseignement et vers la recherche. Soit en tant qu’enseignant dans le second degré (prof de philo au lycée), en passant le CAPES, soit en tant qu’enseignant-chercheur à l’université : dans ce cas de figure, on enseigne et on mène des recherches sur la philosophie. Mais attention, il y a peu de postes et les procédures de recrutement sont hyper sélectives.

Autre cas de figure, le « métier » de philosophe, pour les plus hardis qui voudraient s’essayer à l’écriture de livres. Mais comme vous le lirez plus loin, d’autres débouchés existent, et vous pouvez vous y préparer en choisissant en master un parcours thématique lié à votre projet professionnel. Projet qu’il est certainement trop tôt pour avoir en terminale, mais qui se dessinera au fil des années de licence.

Bref, le but de ce cursus est donc avant tout l’acquisition d’une culture générale en philosophie à partir d’auteurs reconnus, mais également une approche autour de thèmes particuliers.

Être ou ne pas être en licence de philosophie

En licence de philo, les 4 premiers semestres assurent généralement une transition entre l’aspect général de la philosophie étudiée au lycée et l’approche scientifique de la filière et de ses aspects fondamentaux. C’est pourquoi les matières principales sont traditionnellement la philosophie générale, la philosophie politique et l’histoire de la philosophie (déclinée en de nombreuses périodes).

Des enseignements plus spécifiques sont souvent proposés, comme l’épistémologie, la logique ou la métaphysique. Parfois un peu compliqués au début, ces cours sont très enrichissants intellectuellement et culturellement.

Qu’étudie-t-on en licence de Philo ?

• Histoire de la philosophie (textes, pensées et auteurs) antique, moderne et contemporaine
• Philosophie générale, philosophie morale et politique, esthétique, philosophie des sciences et épistémologie (étude critique des sciences), métaphysique (science de l’être en tant qu’être)
• Enseignements associés : sciences humaines, art et civilisation, psychologie, géographie…
• Méthodologie : dissertation, argumentation, explication de texte, exercices de logique

La dernière année du cycle de licence (5e et 6e semestres) permet généralement une certaine spécialisation, qu’il importe de choisir avec attention si l’on souhaite poursuivre ses études en master. En effet, sachant qu’il faudra dans ce cas écrire un mémoire de plusieurs dizaines de pages, il n’est pas inutile de penser à s’orienter au plus tôt vers des champs d’études spécifiques afin d’avoir une première approche des thèmes que l’on souhaite développer dans son mémoire.

Pour ceux qui souhaitent passer un concours ou entrer dans la vie active, certaines options s’avèrent intéressantes, comme l’étude des notes administratives. On remarque également l’émergence d’une spécialisation dans la documentation, qui offre l’avantage de permettre de s’orienter ensuite vers de nombreux secteurs professionnels.

Sachez que plusieurs universités proposent des enseignements de sciences sociales en complément du cursus en Philosophie. Par exemple, l’université Paris-IV propose un parcours en sociologie caractérisé par l’association de la tradition théorique et des intérêts philosophiques de la sociologie à un enseignement méthodologique systématique et à l’ouverture sur un certain nombre de domaines fondamentaux.

L’université de Lyon-3 offre quant à elle des parcours très diversifiés associant la philosophie au droit, aux lettres modernes, à l’histoire ou aux sciences politiques. Utile pour préparer des concours !

Le master et le mémoire

La première année de master en philosophie est constituée principalement de la rédaction d’un mémoire et de séminaires d’enseignements liés au thème retenu pour le mémoire.

Mais qu’est-ce qu’un mémoire vous demandez-vous ? Il s’agit d’une synthèse écrite des recherches sur un thème bien spécifique ; un enseignant-chercheur guide l’étudiant et oriente les recherches en lui indiquant différentes sources documentaires et techniques de recherche.

Il veille également à ce que le mémoire soit un travail personnel original et non du plagiat ou du vulgaire copier-coller de quelques sites Internet, ce qui est hélas devenu une norme trop courante… et surtout contre-productive, car on perd tout le bénéfice de ce que peut nous apprendre un travail de recherche original : rigueur des techniques de recherche, problématisation, hiérarchisation des informations, articulation des idées, réflexion pure, rédaction…

La deuxième année de master fait l’objet d’un choix souvent cornélien pour les philosophes en herbe : décider de s’orienter vers la recherche ou prendre le chemin de l’insertion professionnelle.

On s’aperçoit assez vite que le parcours professionnel est assez peu développé dans les filières d’enseignement de la philosophie. Cependant, les formations professionnalisantes de niveau bac + 5 (donc ouvertes aux étudiants titulaires d’un master 1) offrent parfois des débouchés insoupçonnés. Retenez ceci : les universités proposent des masters de philosophie axés sur des thématiques variées (voir encadré ci-dessous), qui permettent d’amorcer une  spécialisation utile selon votre projet professionnel.

Par exemple, le département de philosophie de l’Université de Poitiers propose un Master professionnel de Médiation dans les organisations, tandis que l’Institut Catholique de Paris dispose d’un cursus de Master de Médiation interculturelle. Plus généralement, il est possible de poursuivre une spécialisation entamée en licence en développant par exemple une expertise en matière de documentation.

Le parcours le plus classique en master de philosophie est bien sûr le choix de la recherche, qui permet une spécialisation en conjuguant de façon plus poussée qu’en Master 1 des unités d’enseignements spécifiques et un travail de recherche sur une thématique précise.

Cette intense période de recherche et de réflexion constitue un précieux temps de préparation et d’exploration de la recherche scientifique, et c’est aussi le moyen pour les équipes d’encadrement d’évaluer les capacités de futurs chercheurs des étudiants.

Quelques exemples de parcours de master de philo

• Arts et cultures
• Europe
• Langues
• Lettres modernes
• Logique et culture scientifique
• Métiers de l’administration
• Métiers de l’enseignement
• Philosophie – Sciences de l’information et de la communication
• Sciences humaines appliquées
• Sociologie

Oui, il y a des débouchés ailleurs qu’en philo « pure »

Après des études de philosophie, l’insertion professionnelle n’est pas toujours évidente. La plupart des étudiants pensent bien entendu à l’enseignement, mais les débouchés dans ce secteur sont limités. Cependant, transmettre des connaissances et en chercher de nouvelles est une passion qui mérite qu’on y consacre de l’énergie. S’il y a peu de postes, ça vaut vraiment le coup de se battre pour en obtenir un. 

Cependant, on oublie souvent que de nombreux autres débouchés sont possibles pour quiconque a pris soin d’étoffer sa formation et d’élargir son champ de savoirs et de compétences par des unités d’enseignements variées et des expériences professionnelles et/ou bénévoles (par exemple dans le secteur associatif).

Sachez également faire valoir vos atouts, la rigueur, les qualités et les méthodes que vous avez apprises dans cette discipline exigeante, toutes appréciées par les recruteurs à la recherche de collaborateurs autonomes, capables de réfléchir et d’analyser :

  • rigueur intellectuelle
  • esprit analytique
  • sens de la synthèse
  • très bonne écriture
  • familiarité avec les situations complexes

La palette de métiers envisageables au terme d’un parcours de philosophie est bien plus longue qu’on ne l’imagine de prime abord :

  • Métiers de l’écriture : journalisme, édition, contenus web…
  • Métiers de la communication : relations publiques, communication de crise, lobbyiste…
  • Métiers de la fonction publique : professeur, attaché territorial…
  • Métiers du conseil : consultant, coach…

Plus précisément, voici quelques exemples de postes et de fonctions – qui parfois nécessitent de passer par un concours :

  • Professeur de philosophie en lycée
  • Enseignant/chercheur à l’université
  • Professeur des écoles
  • Professeur documentaliste
  • Responsable de bibliothèque
  • Journaliste

Bref, de nombreuses perspectives existent. Toutes les spéculations que vous nourrirez sur la nature de l’Être et de l’Etant (Heidegger) ou de l’Être et du Néant (Sartre) seront aussi des moyens de vous interroger sur votre « Devenir », et de trouver des réponses !

F.C.

Pour en savoir plus

Guide d’orientation : Philosophie

La voie prestigieuse des ENS

Une des filières les plus prestigieuses pour étudier la philo sont les Ecoles normales supérieures (ENS) de Paris Ulm et de Lyon. Très sélectives, elles recrutent sur classes prépa, et préparent à l’agrégation de philosophie (concours pour devenir professeur en lycée) pendant l’année qui suit le master. Les normaliens, comme on appelle les étudiants en ENS, peuvent par la suite valider leur agrégation en passant un doctorat (bac +8) en vue de faire de la recherche. 

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