On peut être embauché pour un job d’été à partir de ses 14 ans. Cela dit, des règles particulières doivent être respectées si vous avez moins de 18 ans :
Bref, les règles générales du travail s’appliquent au job d’été, sauf si vous êtes payés « au noir », ce qui d’une part est illégal, et d’autre part vous prive des avantages du travail déclaré, comme par exemple d’être assuré en cas d’accident.
Evidemment, quand il y a un contrat, vous êtes soumis aux mêmes obligations que les autres salariés de l’entreprise (respect du règlement intérieur) et vous avez droit aux mêmes avantages (cantines, pauses...).
Toutefois, les moins de 16 ans ne peuvent pas travailler plus de 35 heures par semaine ni plus de 7 heures par jour ; par ailleurs, comme on l’a déjà dit, le travail de nuit ainsi que certains travaux leur sont interdits.
En contrepartie, les moins de 18 ans sont rémunérés sur la base du SMIC (1 269 euros nets) : 80 % minimum avant 17 ans et 90 % minimum entre 17 et 18 ans, SAUF si le jeune possède six mois de pratique professionnelle dans la branche (il touche alors 100 %).
Vouloir se faire un peu d’argent pendant les vacances, c’est bien. Encore faut-il le trouver, ce « petit » boulot.
D’abord, solliciter le carnet d’adresses de ses parents. Et évidemment, fouiller sur le web, qui regorge de portails sur les emplois saisonniers, à commencer par celui du CIDJ (www.jobs-ete.com).
Autre réflexe, se renseigner directement sur l’emploi saisonnier pas loin de chez vous : beaucoup d’entreprises dont les salariés prennent des vacances ont de gros besoin en été, en particulier dans la manutention. En clair, dès qu’une entreprise a un entrepôt, elle a besoin de personnels pour gérer des stocks. Allez-vous renseigner, faites-vous connaître, adressez-leur votre CV ET une lettre de motivation.
Pour faire votre CV, le net fourmille de bons conseils. Là, faites simple et clair : comme vous n’avez pas encore beaucoup de compétences techniques, insistez sur votre sens des responsabilités, votre motivation, votre esprit d’équipe… tout ce qui vous montre sous votre meilleur jour. Cet exercice vous permettra aussi de mieux vous connaître et de faire le tour de vos (nombreuses) qualités. Tout doit tenir en trois parties : ce que j’ai appris (parcours scolaire), ce que je sais faire (en fonction de votre expérience, de vos stages, des responsabilités que vous avez déjà exercées à quelque titre que ce soit), ce que j’aime (les « fameux » centres d’intérêt). Si vous êtes quelqu’un de souriant, dynamique, curieux et motivé, il faut que cela se voit dans votre CV !
Enfin, soignez la présentation et la mise en page (couleurs, blocs de texte… sans abuser des polices, du gras et des soulignés…).
Deuxième étape, votre lettre de motivation. Dans un français irréprochable, vous y indiquerez en quelques lignes POURQUOI vous proposez votre candidature à un job dans CETTE entreprise là et pas une autre. Ici, pas de chichis inutiles. Ce n’est pas (encore) comme si vous étiez diplômé d’une grande école à la recherche d’un poste de direction. Expliquez simplement que vous êtes à la recherche d’un emploi saisonnier qui vous apportera une première expérience intéressante, et montrez que vous vous êtes un minimum renseigné avant sur l’entreprise à laquelle vous vous adressez. Et surtout, faites relire cette lettre par quelqu’un d’autre pour ne laisser aucune faute !
Si le patron vous pense vraiment motivé et bosseur, et qu’il a d’autres candidats qui n’ont pas fait autant d’efforts que vous pour le convaincre (ou qui ont fait plein de fautes dans leur CV et leur lettre), c’est vous qu’il choisira.
Certes, tout cela peut paraître bien formel, pour finalement aller trier des cartons dans un entrepôt ou emballer des commandes. Mais d’une part, CV et lettre de motivation ne seront peut-être pas nécessaires si vous arrivez à bien vous placer dès la première prise de contact. D’autre part, cela reste une première expérience d’insertion professionnelle qui vous prépare à ce qui vous attend dans quelques années.