Le hado : un phénomène entre sport et réalité virtuelle
C’est le nouveau loisir qui fait sensation au Japon : le hado PVP ou comment mixer eSport et sport traditionnel dans un jeu de ballon prisonnier futuriste. Un loisirs aussi spectaculaire qu’étonnant auquel il est d’ailleurs possible de s’adonner en France… Car oui, on parle ici d’une sorte de balle au prisonnier 2.0. Un sport qui voit deux équipes s’affronter au cours de parties durant lesquelles le ballon est remplacé par… des boules d’énergie. Oui vous avez bien lu ! Comme dans Street Fighter II ou Dragon Ball Z ! Le but du jeu étant de toucher l’adversaire avec les dites-boules. Le top, c’est aussi que les joueurs se protègent en créant des boucliers d’énergie. Qui peut jouer au hado et comment ça marche ? Le hado est disponible en 1 contre 1 pour les joueurs à partir de 7 ans. Une version, accessible dès 5 ans, voit une seule et même équipe affronter plusieurs monstres. Il est aussi possible de jouer en groupe, exactement comme lors d’une partie de balle aux prisonniers. Bien sûr, le hado demande un matériel conséquent. Chaque joueur doit ici disposer d’un casque de réalité virtuelle spécialement conçu et d’un bracelet là encore spécifique. Autrement dit, si vous avez déjà un casque VR, de style Oculus, vous ne pourrez pas jouer. Le casque de hado étant en fait un casque non pas de pure réalité virtuelle, mais de réalité augmentée. Le but est ici de voir les autres joueurs ainsi que l’environnement mais aussi les « ajouts » virtuels soit, vous l’aurez compris, les fameuses boules d’énergie et les boucliers. La réalité augmentée fonctionnant un peu sur le même principe que le jeu Pokémon Go. Et le bracelet ? C’est là que s’affichent et que se rechargent les points de compétences, la puissance des boules d’énergie, la vitesse et la force du bouclier. Côté terrain, un espace de 6 mètres sur 10 est nécessaire pour une partie en 3 contre 3. Ainsi, les organisateurs sont aujourd’hui en mesure de se déplacer lors d’événements spéciaux. Des organisateurs, ou plutôt un organisateur puisqu’à l’heure actuelle, la France ne compte qu’un seul distributeur officiel, Hado France. Une société également à l’origine des championnats durant lesquels les amateurs peuvent aujourd’hui se mesurer sous nos latitudes. Et qui dit championnats, dit forcément public ! Les spectateurs suivent les parties grâce à des caméras disposées au bord du terrain. Les écrans qui diffusent les images intégrant bien sûr les effets spéciaux ! Gilles Rolland