Le Ministère de la sale guerre
Histoire vraie, de Guy Ritchie, avec Henry Cavill, Alan Ritchson, Aiza González…
En 1941, alors que les Nazis affirment leur supériorité au cours d’un conflit mondial de plus en plus meurtrier, Winston Churchill forme une équipe de mercenaires afin de saboter la flotte de sous-marins de l’ennemi. Son objectif ? Préparer le débarquement des Alliés en Europe… Aussi étonnant que cela puisse paraître, Le Ministère de la sale guerre raconte une histoire authentique. Histoire racontée par l’auteur britannique Damien Lewis dans un livre que Guy Ritchie a ainsi adapté, non sans ajouter une touche bien personnelle. Sorte de déclinaison plus légère du Inglourious Basterds de Quentin Tarantino, Le Ministère de la sale guerre voit donc une équipe de mercenaires bigarrés s’engager dans un combat qui semble perdu d’avance, afin de torpiller l’armée allemande, bien au-delà des lignes ennemies. Un film à l’image de son réalisateur, généreux en personnages hauts en couleurs et autres punchlines travaillées. Pour autant, Guy Ritchie n’a pas forcé la dose et a su rester proche de son récit pour ne pas trop le diluer. Certes parfois fidèle à ses faits de gloire les plus retentissants, comme Snatch ou le plus récent The Gentlemen, cette nouvelle livraison fait aussi plaisir grâce à son côté résolument old school, qui évoque les grandes heures du cinéma guerrier des années 1950 et 1960.
Note : 4/5