Lectures

C’est l’histoire d’une vie qui s’effondre, de certitudes qui s’envolent. Comment tenir debout quand tout ce qu’on croyait savoir sur soi vole en éclats ? Comment continuer d’avancer quand sa propre identité se délite ?

“Ma mère n’a pas d’amis. N’en a jamais eu. Du moins je ne lui en ai pas connu. Elle a traversé sa vie comme une étoile filante le firmament, laissant derrière elle une écharpe de poussière dont quelques visages trop vite oubliés sont les mailles perdues”. Ainsi s’ouvre Ma Mère à boire, le premier roman de Régine Vandamme.

Rire sous le fouet, dans l’accablement d’une vie de bête de somme, sous le coup de l’une des pires institutions que l’humanité ait jamais été capable d’inventer, comment donc cela serait-il seulement pensable ? Et pourtant…

Et si on ne travaillait plus que trois heures par jour ? Dans cette fiction jouissive et originale, telle est la proposition iconoclaste d’Émilien Long, prix Nobel d’économie français, dans son essai Le Droit à la paresse au XXIe siècle.