Sachez enfin que le parcours de licence peut aussi préparer à d’autres types de poursuite d’études :
- Métiers de l’enseignement
- Préparation aux écoles d’ingénieurs
Par ailleurs, il est aussi possible, après la L2, de rejoindre une licence professionnelle (un an de formation assortie d’un stage de 12 à 16 semaines). Celles-ci sont toutefois moins nombreuses dans la filière Sciences pour l’ingénieur que dans la plupart des autres filières scientifiques, car la filière universitaire SPI est par nature davantage destinée à la poursuite d’études. En voici néanmoins quelques exemples :
- Licence pro Métiers de l'industrie : mécatronique, robotique
- Licence pro Analyse, qualité et contrôle des matériaux produits
- Licence pro Gestion de la production industrielle spécialité management de la qualité
- Licence pro Métiers de l'instrumentation, de la mesure et du contrôle qualité
- Licence pro Maintenance des systèmes pluritechniques spécialité techniques avancées de maintenance, management et sûreté de fonctionnement
- Licence pro Métiers de l'industrie : gestion de la production industrielle
Attention : l’accès en licence pro est très sélectif, et les diplômés de L2 SPI sont fréquemment en concurrence avec des diplômés de DUT.
La poursuite en master
Le master SPI se décline dans une grande variété de domaines et de spécialisations, quasi exclusivement sous forme de master Pro, dont voici un échantillon au large spectre :
- Acoustique
- Micro et nano-électronique
- Mécanique
- Transports aéronautiques et terrestres
- Systèmes communicants
- Mécanique et ingénieries
- Mécatronique et énergie
- Gestion de l'énergie
- Systèmes avancés et robotiques
- en ingénierie, spécialité Mécanique
- en ingénierie, spécialité Électronique (EEA)
- en ingénierie, Traitement de l’information & gestion de l’énergie électrique
- Génie industriel – exemples de spécialisations :
- Mécanique des structures composites : aéronautique et éco-conception
- Électronique embarquée et systèmes de communication
- Énergétique et matériaux pour l'ingénieur
- Capteurs, instrumentation et mesures
- Énergétique et environnement
- Ingénierie de l'informatique industrielle et de l’image
- Ingénierie des systèmes intelligents
- Ingénierie pour la santé
- Mécanique des fluides : fondements et applications
- Mécanique des Solides : matériaux et structures
- Systèmes communicants
- Ingénierie des nanotechnonologies
- Management de projets
- Enseignement et formation spécialité Mathématiques
- Enseignement et formation spécialité Physique - chimie
- Sciences pour l´environnement
- Sciences et génie des matériaux
- Génie des équipements et des procédés industriels
- Ingénierie des systèmes complexes
- Maintenance aéronautique
Ingénieur ou pas ?
Attention, il y a une subtilité à comprendre : le terme d’ingénieur désigne à la fois un métier et un diplôme… Et seules les écoles d’ingénieurs accréditées par la Commission des titres d’ingénieurs (
CTI) délivrent le titre d’ingénieur ! Le titulaire d’un master en ingénierie n’est donc pas un ingénieur au sens strict… Même s’il peut éventuellement avoir le titre « d’ingénieur d’études » selon les nomenclatures de postes du secteur public (si son employeur est l’État ou une collectivité).
Et les débouchés ?
La plupart des sortants de la filière SPI exercent dans des sociétés de services ou des bureaux d’études et développement dans les domaines suivants : informatique/informatique industrielle, réseaux, électronique, électrotechnique, automatique (systèmes embarqués), traitement du signal, télécommunications, génie civil, matériaux et nouvelles technologies. Les métiers techniques de la fonction publique, mais aussi la formation et l’enseignement, offrent également des débouchés de carrière.
Tout au long de leur cursus, les étudiants de la licence SPI préparent leur projet professionnel, découvrent le monde de l'entreprise et les rouages du marché du travail. Ils développent aussi leurs compétences transversales personnelles en matière d’autonomie, d’apprentissage, d’organisation, d’évaluation, d’adaptation et d’ouverture. Les diplômés sont donc en principe opérationnels pour se confronter au marché de l’emploi :
- en candidatant à des postes proposés par les entreprises du secteur privé : technicien, assistant ingénieur, assistant chef de projet dans votre domaine de spécialisation,
- en présentant les concours des fonctions publiques nationale et territoriale.
Toutefois, sachez qu’après une « simple » licence, vous ne pourrez pas viser des postes d’ingénieur ni de cadre avec un salaire d’embauche mirobolant.
La spécialité, clé n° 2 de l’insertion
À l’issue d’un master SPI, l’ingénierie dans l’industrie offre l’essentiel des perspectives de carrière. Mais à chaque spécialité ou domaine ses débouchés spécifiques.
Les spécialisations en EEA ouvrent par exemple les portes des télécommunications, des technologies de l’information, des systèmes électroniques embarqués et du génie électrique, de la microélectronique, des systèmes industriels, des transports...
Pour prendre un exemple particulier dans l’EEA, suite à des enquêtes d’insertion professionnelle, il ressort qu'environ un quart des étudiants issus de la spécialité de master Systèmes communicants poursuivent en thèse et les trois quarts trouvent un emploi dans des grands groupes comme Renault, Bouygues Telecom, Orange, Safran, Eurostar, Thalès, Altran, Nexio ou des PME. Dans l'ensemble, le taux d'insertion professionnelle est supérieur à 95 % sur moins d’un an.
Toujours à l’issue du master Systèmes communicants, les principaux secteurs d’exercice sont les suivants :
- Ingénierie des systèmes d'information
- Gestion des ressources de télécommunications
- Ingénierie de conception d'équipements
- Étude et développement de systèmes radiofréquences
- Métiers de systèmes électriques dans le secteur automobile
Le génie électrique et l’informatique industrielle débouchent de leur côté sur les secteurs de l’électronique et de l’aéronautique.
Par exemple, le master Mécanique des fluides spécialité Aérodynamique et aéroacoustique trouve des débouchés dans les secteurs suivants :
- Industries aéronautique et aérospatiale
- Industries des transports terrestres : automobile, rail…
- Hydrodynamique navale, ingénierie off-shore
- Génie pétrolier, Génie nucléaire, Génie civil, Génie biomédical…
Bref, vous l’aurez compris au terme de ce tour d’horizon : d’une manière générale, les sortants de master SPI ont peu de difficultés d’insertion.