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Parler en public ? Pas de panique !

6 février 2019
 
Au lycée, mais aussi lorsque vous serez étudiant, et encore plus tard, par exemple au cours de votre carrière, vous serez amené à prendre la parole en public. Or, que ce soit à l’occasion d’un exposé, d’une réunion associative, de la soutenance d’un rapport de stage ou d’un mémoire universitaire, seul le message va changer. La technique, elle, restera toujours la même – à quelques variantes près.

Le fait de s’exprimer devant un public plus ou moins nombreux, plus ou moins acquis à votre cause, ne s’improvise pas. Selon qu’on s’y soit bien ou mal préparé, on peut réussir brillamment son speech ou effectuer une prestation franchement médiocre… à contenu identique !

Comme toujours, tout - ou presque - est question de méthode.

Le trac, pire ennemi de l’orateur

Vous le connaissez bien : c’est lui, le responsable de la gorge sèche, des palpitations cardiaques, de la sueur glacée sur le front. Courage : il se dompte, mais il faut d’abord bien le connaître. Il s’explique essentiellement par l’émotivité, la peur du jugement des autres, et le manque de confiance en soi.

Pour combattre la chose, il s’agit d’abord de relativiser et de ne pas s’en faire une montagne. Non, les autres ne sont pas venus pour assister à votre mise à mort ; ils ne vous sont pas, en principe et a priori, hostiles. Et même, au pire, et honnêtement, une mauvaise prestation n’a que rarement des conséquences vraiment dramatiques…

Maîtriser le message à faire passer

Si vous voulez pouvoir vous concentrer sur la forme de votre présentation, nous devons tenir pour acquis que vous maîtrisez votre sujet. Vous avez une information, un contenu à formuler. Exposé, discours, peu importe. Vous devez impérativement être parfaitement à l’aise, en amont, avec le fond de votre propos. Vous aurez donc passé le temps nécessaire à cette étape préalable.

Répétez, tout seul, au besoin devant un grand miroir. Vous pouvez apprendre votre texte par cœur, si vous savez le restituer sans ânonner. En « bouée de sauvetage », une petite fiche mentionnant le déroulé de l’intervention et quelques mots-clefs pourront s’avérer utile, et vous éviteront l’un des pire pièges : celui de lire ses notes, le nez collé dessus.

Connaître les enjeux, le lieu, le type de public, les conditions matérielles de l’intervention vous permet de gagner en assurance. C’est surtout l’inconnu qui stresse : arrangez-vous pour le réduire au maximum.

Res-pi-rez

Vous devez savoir, même approximativement, quel est le temps qui vous est imparti, de façon à pouvoir gérer au mieux la durée de votre discours.

Rappelez-vous que votre cerveau peut dominer votre corps (si, si !). Tâchez de rester détendu : relâchez les tensions dans vos épaules, décontractez vos muscles, votre mâchoire. Ne serrez pas les poings, vous n’êtes pas sur un ring.

Res-pi-rez. Profondément. C’est vital, et c’est le meilleur moyen à votre disposition pour oxygéner vos méninges. Une bonne moyenne est, dit-on souvent, d’environ 18 inspirations- expirations par minute. Au-delà de 20 ou 25, vous halèterez tel un pauvre tabagique qui vient de terminer un 500 mètres haies. Gracieux.

Ne braillez pas comme un veau, n’adoptez pas non plus un ton trop intimiste, tout est question de mesure. Si vous devez vous servir d’un micro, ne le tenez pas trop près de votre bouche (les pros le tiennent à la hauteur de leur menton).

Ar-ti-cu-lez

Articulez bien. Le rythme de la parole est, lui aussi, important. Trop vite, on ne vous comprendra plus, trop lent, tout le monde s’endormira. Dans l’un et l’autre des cas, ce n’est pas votre objectif.

Quoi qu’il en soit, ce sont toujours les premiers mots les plus difficiles. En général, une fois lancé, le trac diminue automatiquement.

Souriez. Regardez ceux qui vous écoutent, pas le bout de vos chaussures, ni le plafond. Attachez-vous à parcourir périodiquement la salle des yeux, mais sans que la manœuvre paraisse trop mécanique.

Relancez régulièrement l’attention de ceux qui vous écoutent, ménagez des petits silences, osez poser des questions, ou en susciter, si le contexte général s’y prête.

Lorsque vous avez achevé votre speech, remerciez aimablement pour l’attention qui vous a été accordée…

Avouez : finalement, ce n’était pas si difficile, et ça ira encore mieux la prochaine fois !

 

De l’eau à portée de main

Les conférenciers ont toujours un verre d’eau ou une petite bouteille à portée. Ce n’est pas juste pour faire joli. Parler en public dessèche la gorge. N’hésitez pas à boire une petite gorgée de temps en temps.

 

Une véritable mise en condition ?

Certains ont tout un rituel préalable : ils se lavent les mains, s’aspergent le visage d’eau froide, effectuent quelques mouvements de gymnastique, empochent leur grigri porte-bonheur, s’offrent une « prévisualisation positive », s’imaginant par avance réaliser une prestation hors pair… Et si ça marche, pourquoi pas ?

 

Le coup du myope

Si vous êtes myope, vous avez un avantage : enlevez vos lunettes. Votre auditoire vous apparaîtra flou, créant une distance rassurante qui vous évitera de croiser des regards hostiles (ou supposés tels) ou déstabilisants. C’est du vécu !

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