Toulouse Game Show 2022 : le compte rendu !
Et de 15 pour le Toulouse Game Show qui pour son grand retour, a investi le nouveau (et immense) parc des expositions de Toulouse. Un rendez-vous attendu de pied ferme par des milliers de fans de culture japonaise et de la pop culture en général, qui à nouveau, a fait le plein !
Des invités par dizaines, du cosplay, des masterclass et des conférences, du dessin, des dragons, des vikings, des chanteurs et des comédiens de doublage… Le TGS a mis les petits plats dans les grands à l’occasion de sa nouvelle édition. Vivre au Lycée y était…
Petit tour d’horizon des invités
Le Toulouse Game Show, c’est d’abord des invités. Tout au long de son histoire, l’événement a reçu des Youtubeurs, des conférenciers, des illustrateurs, des écrivains et bien sûr des acteurs. On se souvient notamment de Warwick Davis, le héros de Willow ou encore de Jonathan Rhys-Davies (Gimli dans Le Seigneur des Anneaux), de Peter Weller (alias RoboCop) ou encore de Gillian Anderson (The X-Files). Cette année, côté acteurs étrangers, il y a avait du lourd avec
- Mark Sheppard : tout d’abord vu dans le chef-d’œuvre de Jim Sheridan, Au nom du Père, Mark Sheppard a surtout marqué les esprits ces dernières années en apparaissant successivement dans les séries Charmed, Sliders, Las Vegas, Les Experts : Manhattan, 24 Heures Chrono, Battlestar Galactica, Supernatural (dont il est l’un des acteurs principaux) et Doctor Who.
- Julie Benz : star de la télévision, Julie Benz a affolé les cœurs dans Desperate Housewives mais reste surtout connue pour avoir joué le rôle de Rita, la petite-amie de Dexter Morgan dans la série Dexter. Impossible également d’oublier sa performance pour le moins intense dans John Rambo, aux côtés de Sylvester Stallone.
- Clive Standen : Vu dans la série Taken, adaptée du film du même nom et dans Doctor Who, Clive Standen a marqué les esprits grâce à son rôle de Rollo Lothbrock dans Vikings.
- Milly Alcock : à l’affiche de la première partie de la saison 1 de House of the Dragon, où elle joue la princesse Rhaenyra Targaryen, Milly Alcock n’est pas passée inaperçue dans les allées du Toulouse Game Show.
On peut aussi noter la présence, pour la seconde fois, de Don Rosa, le légendaire dessinateur de l’Oncle Picsou (il a surtout signé la saga centrée sur la jeunesse du personnage, qui est, de l’avis de tous, une référence absolue de la bande dessinée américaine), celle de l’ex-musclé Bernard Minet ou encore celle d’Emmanuel Curtil, soit la voix française de Matthew Perry dans Friends et bien sûr de Jim Carrey (sans oublier que c’est lui qui double aussi Cartman dans South Park).
Côté youtubeurs, la liste est également très longue, avec Theo, Reyoz, PowerJumper, Overteck, Kenzis, Aeris, Super Canard, La Balade du Sakura, Gero Japan, Mission Japon, Rayton, Myrolame, ExServ, Alt236 et BriceBBrice.
Le cosplay était lui aussi bien représenté avec Fata Morgana Cosplay, LeeLooKris, Lune, Kenus Cosplay, Illunaneko, Julianet, Hazen Cosplay, Yami-no-Tenshi, Avalon, Tanysa, Malvagio, Leryssa Cosplay, Damage, Shiroku, et Saty Moofg. De quoi assurer le spectacle, sur scène mais aussi au fil du week-end, dans les allées de la gigantesque convention.
La culture geek en immersion
Débarquer au Toulouse Game Show revient à s’immerger dans un univers à part. Avec les années, les organisateurs ont su peaufiner leur recette et désormais, force est de constater que celle-ci est à point. Le TGS se rapprochant toujours un peu d’événements mondialement connus comme le ComicCon, si ce n’est qu’ici, ce sont avant tout les exposants et les visiteurs eux-mêmes qui sont les stars.
Dès l’entrée, un doux fumé nous accueille. Un fumé qui vient d’ailleurs. Car oui, au TGS, on mange asiatique avant tout. Chaque année, ce sont de nombreux traiteurs qui font le déplacement pour régaler les amateurs de spécialités japonaises, coréennes, thaïlandaises et chinoises, de l’entrée au dessert. Dans tous les salons se dressent des stands qui ensemble, contribuent à l’ambiance pour le moins savoureuse de l’événement. Petite nouveauté cette année : les abords du parc des expositions étaient occupés par plusieurs stands histoire de raccourcir les files d’attente et de combler tous les appétits.
Se promener dans le Toulouse Game Show équivaut aussi à croiser beaucoup de figures emblématiques de la pop culture. Si certains jouent la sobriété en se déguisant plutôt discrètement, d’autres mettent les petits plats dans les grands. Nous avons donc pu voir un Iron Man très convaincant, une Black Widow elle aussi presque plus vraie que nature, des trolls, un Chewbacca gigantesque, plusieurs Spider-Man (des Spider-Men donc), des Venom, des Chevaliers du Zodiaque, et de très nombreux héros de mangas et autres animes japonais.
Au détour d’une allée, la fameuse Anglia d’Harry Potter brille de mille feux, à côté d’une exposition dédiée à la saga. Des voitures de cinéma, il y en avait donc d’autres comme les Jeep de Jurassic Park, avec une reproduction de la porte du parc, la Camaro 2010 et la coccinelle de Transformers, avec deux robots se baladant dans les allées, ou encore la mythique Kit, de la série K-2000.
De belles expositions
Rayon expositions, le TGS a aussi joué l’immersion. En plus de celle dédiée à Harry Potter, les visiteurs pouvaient admirer une magnifique exposition sur l’univers Stargate, avec une vraie porte des étoiles et des répliques des différents costumes de la série et du film. Les amateurs de zombies ont également pu profiter d’une animation inédite avec Apocalypse Z. Au programme, un espace fermé en forme de tunnel (d’une longueur de 28 mètres), truffé de morts-vivants plutôt réalistes. Même les orcs ont tenu leur conseil au TGS ! Sans oublier l’exposition Il était une fois…, les décors de Saint-Seiya (Les Chevaliers du Zodiaque), l’exposition Steampunk et un espace jeux vidéos, avec des bornes d’arcades et des consoles en démonstration.
Musique et sports au TGS
Dans un soucis de proposer un vaste éventail d’activités et de découvertes à leurs visiteurs, les organisateurs ont invité à la fête des associations et des clubs sportifs. Rien que concernant le Japon, les fans pouvaient donc manger japonais, s’initier à la calligraphie japonaise, s’habiller japonais, écouter de la musique japonaise et s’inscrire dans un club d’arts-martiaux japonais. De nombreuses démonstrations ont été données durant ces deux jours bien remplis, avec notamment de l’aïkido.
Mais le TGS a aussi été l’occasion pour beaucoup de découvrir que le quidditch, le fameux jeu auquel s’adonnent Harry Potter et ses amis dans les romans et les films, existait vraiment. Alors bien sûr, dans une partie, personne ne vole sur un balais magique et le vif d’or ne semble pas doué d’une volonté propre. En revanche, il existe bel et bien en France une ligue de quidditch. Ligue dont fait partie Toulouse Quidditch, le club justement présent au Toulouse Game Show. L’opportunité pour les amateurs de faire connaissance avec les membres du club et pourquoi pas de s’initier à ce jeu pour le moins surprenant dont nous vous parlions dans un précédent article.
Le cosplay au TGS
Enfin, le Toulouse Game Show fut pour beaucoup de cosplayers l’occasion de montrer leurs créations. Si des professionnels étaient présents, comme mentionné plus haut, de nombreux amateurs ont pu se promener dans les allées de la convention pour faire sensation. Du costume fabriqué avec trois bouts de carton à l’armure super élaborée, il y en a eu pour tous les goûts cette année encore. Rappelons à ce propos que LeelooKris a remporté la coupe d’Europe de Cosplay, hissant ainsi bien haut les couleurs de la France.
Sans oublier les nombreuses conférences, avec les acteurs et autres invités, les masterclass, les jeux ou encore les concerts de Kpop et autres sessions esport. Au TGS où, pour finir sur une note plus studieuse, l’ESMA était présente. Pour rappel, l’ESMA, pour École Supérieure des Métiers Artistiques dispense des formations en cinéma d’animation 3D, design & stratégie digitale, design d’espace, dessin, etc. Une structure qui fait autorité en France, qui ici, a présenté en particulier ses cursus de dessinateur manga. On se donne rendez-vous l’année prochaine ?