Tout, vous saurez tout sur le préservatif !
S’il est bien un indispensable sur lequel il est important de tout savoir, c’est le préservatif. Vivre au Lycée vous propose un petit tour des essentiels pour tout connaître du préservatif et, surtout, pour bien s’en servir afin de prévenir les risques ! Le préservatif masculin Le plus célèbre des moyens de contraception est évidemment le préservatif masculin. Généralement fabriqué en latex, il existe également en polyuréthane pour les personnes allergiques au latex. Il se décline en différentes tailles, couleurs, textures, parfums, etc. Le préservatif masculin, bien utilisé, est fiable à 98 % à des fins de contraception. Par contre, s’il est mal utilisé, il n’est fiable qu’à 85 %. Pour ce qui est du VIH et des infections sexuellement transmissibles (IST), “s’il ne s’est pas déchiré ou s’il n’a pas glissé complètement, le préservatif est fiable à 100 %”, selon le site sida-info-service.org. Pour être sûr d’être bien protégé, il existe quelques règles à respecter quand on enfile le préservatif : Si vous constatez que le préservatif a craqué, il faut réagir vite. Pilule du lendemain, traitement d’urgence pour le VIH, dépistage… vous trouverez toutes les infos pour bien réagir sur le site sida-info-service.org. Quelques règles de base Au-delà des règles à respecter au moment de l’enfiler, il faut faire attention à un certain nombre de choses avec le préservatif pour être sûr de son efficacité : Le préservatif féminin Alternative moins célèbre, le préservatif féminin a aussi ses avantages. Plus fin et plus résistant que le préservatif masculin, également à usage unique, il peut être placé jusqu’à 8 heures avant le rapport et retiré jusqu’à plusieurs heures après. Du fait de la finesse du matériau, les sensations sont meilleures qu’avec le préservatif masculin. Côté efficacité contraceptive, il est proche du préservatif masculin : 95 % s’il est bien utilisé. Par contre, si on prend en compte les erreurs d’utilisation, son efficacité peut être réduite à 79 %. Il faut donc bien faire attention au moment de le mettre et de le retirer. Fabriqué en nitrile ou en polyuréthane, le préservatif féminin dispose d’un anneau souple à chacune de ses extrémités. Il se place à l’intérieur du vagin. Pour ce faire, il vous suffit simplement de presser l’anneau intérieur (le plus petit) entre votre pouce et votre index et de l’insérer le plus loin possible dans votre vagin. Puis, à l’aide de vos doigts, vous le poussez au fond de votre vagin jusqu’à ce que l’autre anneau arrive au niveau de votre vulve. Une fois le rapport terminé, pour le retirer il vous suffit de tourner l’anneau externe (celui qui se trouve à l’entrée du vagin) pour fermer le préservatif et empêcher que le sperme ne s’en échappe. Ensuite, tirez-le doucement pour le retirer. Tout comme avec le préservatif masculin, ça nécessite un peu d’entraînement ! Pour en savoir plus, Vivre au Lycée vous recommande de consulter le très bon site Gynanco. Parce que ça n’arrive pas qu’aux autres Comme pour le préservatif masculin, il existe quelques règles pour l’utiliser au mieux : Bien que très pratique lorsqu’il est bien utilisé, le préservatif féminin présente aussi quelques failles. Il est plus difficile à trouver que son homologue masculin et coûte plus cher (son prix indicatif est de 8,70 € la boîte de trois). De plus, il nécessite de connaître son anatomie pour bien comprendre son fonctionnement. Il peut donc être délicat à manipuler pour des jeunes femmes qui apprennent à découvrir leur corps. Féminin ou masculin, le préservatif reste dans tous les cas un INDISPENSABLE (promis, après on arrête avec les majuscules) pour des rapports sûrs et une vie sexuelle sereine. Ne pensez pas que ça “n’arrive qu’aux autres” car personne n’est à l’abri d’une grossesse non désirée ou d’une IST. Alors, à vos capotes ! Fanny Aici
Vous pouvez également trouver des préservatifs gratuits dans les centres de dépistage, dans les associations de lutte contre le SIDA, dans les centres de planification et les PMI, dans les centres médico-sociaux, dans les services hospitaliers, auprès de l’infirmerie de votre collège ou lycée, etc. Bref, il y a toujours des possibilités pour s’en procurer, donc aucune excuse pour s’en passer !
Le saviez-vous ?