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UNESCO : les garçons ont plus de risques que les filles de ne pas achever leur scolarité

4 juillet 2022

L’UNESCO a publié un nouveau rapport intitulé : “Aucun enfant laissé pour compte : rapport mondial sur le décrochage scolaire des garçons”. On y apprend que les garçons sont confrontés à des risques croissants de décrochage dans les niveaux supérieurs. 

Dans le monde, pas moins de 132 millions de garçons dans les enseignements primaire et secondaire sont déscolarisés. C’est ce que nous apprend ce nouveau rapport de l’UNESCO, premier rapport mondial de cette envergure sur le décrochage scolaire des garçons et les désavantages qu’ils subissent dans ce domaine. L’enquête regroupe des informations qualitatives et quantitatives provenant de plus de 140 pays.

Les garçons redoublent plus que les filles

Globalement, dans un grand nombre de pays, les garçons sont plus susceptibles que les filles de ne pas aller au bout des différents niveaux de scolarité et d’avoir de moins bons résultats à l’école.

A l’échelle mondiale, on ne compte ainsi que 88 hommes inscrits dans l’enseignement supérieur pour 100 femmes. Dans 73 pays, l’UNESCO constate que moins de garçons que de filles sont inscrits dans le deuxième cycle du secondaire. Par ailleurs, dans 130 des 142 pays disposant de données sur ce sujet, les garçons sont plus susceptibles que les filles de redoubler des classes. 

Dans 57 pays disposant de données sur la pauvreté des apprentissages, les garçons de 10 ans s’en sortent moins bien en lecture que les filles. De manière générale, dans ces 57 pays, les adolescents n’arrivent pas à suivre le rythme des adolescentes dans l’enseignement secondaire. 

Dans toutes les régions, à part en Afrique subsaharienne, les jeunes hommes sont sous-représentés dans l’enseignement supérieur, notamment en Amérique latine et dans les Caraïbes, en Amérique du Nord et en Europe occidentale (81 jeunes hommes pour 100 femmes inscrits dans l’enseignement supérieur), en Asie de l’Est et dans le Pacifique (87 pour 100). Dans les Etats arabes et en Europe centrale et orientale, l’écart tombe à 91 pour 100.

Le travail des enfants en cause

Alors, comment expliquer ces écarts ? Selon le rapport de l’UNESCO, la pauvreté et la nécessité de travailler sont des éléments déterminants dans l’abandon de la scolarité. Ainsi, en 2020, sur les 160 millions d’enfants qui travaillaient, 97 millions étaient des garçons.

Le rapport nous apprend également que la peur et les violences subies sont à l’origine d’une augmentation de l’absentéisme : discipline très sévère, châtiments corporels et autres formes de violence fondée sur le genre en milieu scolaire ont des répercussions négatives sur la scolarité des garçons.

D’autres facteurs peuvent également entrer en jeu : les conflits, la migration forcée, la barrière linguistique, les fermetures prolongées d’écoles en raison de la crise sanitaire, etc.

Faire bouger les choses

Le rapport indique qu’il existe peu de programmes et d’initiatives qui s’intéressent aux inégalités qui, dans le domaine de l’éducation, désavantagent les garçons. Toutefois, parmi les initiatives mises en place, le rapport note les mesures suivantes : 

  • réduction des coûts de scolarité, 
  • amélioration des infrastructures scolaires, 
  • amélioration de l’accès et de la qualité de l’enseignement pré primaire, 
  • fourniture d’un soutien et d’une éducation non-formelle pour favoriser le retour sur le chemin de l’éducation, 
  • mise en place de mesures visant à éviter la répartition en classes homogènes et la non-mixité, 
  • amélioration de la qualité du personnel enseignant, des programmes et de la pédagogie, 
  • interdiction des châtiments corporels, 
  • prise de mesures à l’égard de la violence fondée sur le genre. 

Pour lutter contre ce phénomène, l’UNESCO fait également un certain nombre de recommandations, regroupées sous cinq intitulés : 

  • Favoriser l’égalité d’accès à l’éducation et prévenir l’abandon de la scolarité des garçons ; 
  • Rendre l’apprentissage transformateur du genre, sûr et inclusif pour tous les apprenants ; 
  • Investir dans des informations de meilleure qualité et générer des données ; 
  • Mettre en place et financer des systèmes éducatifs équitables, inclusifs et transformateurs du genre ; 
  • Promouvoir et garantir des approches intégrées et coordonnées à l’échelle des systèmes éducatifs. 

Pour découvrir le détail des recommandations et découvrir le résumé du rapport, cliquez ici.

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