Urban Link : un nouveau label de romans graphiques

Urban Comics a lancé le mois dernier le label Urban Link. Il rassemblera des romans graphiques à destination d'une nouvelle génération de lectrices et lecteurs curieuse de son époque.
Parmi les premiers auteurs du label figurent des noms reconnus de la littérature, du roman graphique, ou encore du comics. Les genres explorés donneront la part belle aux récits urbains et fantasy, mais interrogeront à leur manière notre rapport à la société et à ses nouveaux enjeux sociétaux, écologiques ou moraux. Si la production d'Urban Comics est connue pour son format cartonné, Urban Link rassemblera des ouvrages au format plus maniable, souple et légèrement plus petit. Voici les quatre titres inauguraux du label !Teen Titans
Raven
Raven n'a beau avoir que 17 ans, la vie lui a infligée son lot d'épreuves douloureuses. La disparition de sa mère dans un tragique accident, et l'amnésie totale qui en résulta, marquent le début d'une longue reconstruction personnelle. Recueillie par sa tante de cœur, la jeune femme se retrouve à la Nouvelle-Orléans, où d'étranges phénomènes visuels et auditifs commencent à se manifester. Raven est-elle prête à affronter son passé et la noirceur qu'elle sent s'éveiller en elle ? Une quête d'identité aux frontières du surnaturel. Kami Garcia, Gabril Picolo, 14,50 euros.
Harley Quinn
Breaking Glass
C’est avec beaucoup d'insouciance mais à peine cinq billets verts en poche que la jeune Harleen Quinzel débarque, seule, dans l'une des villes les plus dangereuses du monde : Gotham City. Recueillie par Mama, une drag-queen au cœur d'or, Harleen apprivoise sa nouvelle vie et les nouvelles problématiques qui s'imposent à elle : injustice, intolérance, violence... Pour autant, une question reste en suspens : mettre sa rage au service de l'action, oui, mais aux côté de qui ? La militante pacifiste Ivy ou l'anarchiste et énigmatique Joker ? Steve Pugh, Mario Tamaki, 200 pages, 14,50 euros.
Catwoman
Under the Moon
Si la vie a appris une chose à Selina, c’est qu’elle est bien plus forte qu’elle ne le pensait. Pendant près de quinze ans, elle a dû subir les choix amoureux de sa mère, tous plus désastreux les uns que les autres. Mais Dernell, le dernier beau-père en date, tient vraiment la palme d’or : violent, misogyne, porté sur la bouteille… Impossible pour elle de rester une seconde de plus sous le même toit que cet homme. Selina découvre cependant que vivre dans la rue est loin d’être plus facile. Entre bonnes et mauvaises rencontres, la jeune femme devra faire des choix, car si le confort est parfois tentant, est-elle vraiment prête à tout pour l’obtenir ? Faire partie d’un groupe implique-t-il nécessairement de perdre son indépendance ? Selina Kyle trouvera peut-être comment survivre au quotidien, mais trouvera-t-elle comment devenir quelqu’un de bien ? Lauren Myracle, Isaac Goodhart, 208 pages, 14,50 euros.
Black Canary
New Killer Star
Difficile de laisser son passé derrière soi quand on a combattu le crime durant tant d’années. Troquer son costume d’héroïne contre le cuir de leader dans un groupe de rock est sans doute la meilleure chose qui pouvait arriver à Dinah Lance. Toujours sur la route en compagnie de Lord Byron (basse, batterie), de la jeune prodige Ditto (guitare) et Paloma Terrific (synthé), l’ex-justicière apprend désormais à se décentrer pour penser collectif et protéger ses nouvelles amies. Ce qui ne se fait pas sans quelques ajustements… Surtout lorsque son impulsivité légendaire attire sur leur tournée des hordes de fans trop envahissants ou la hargne des groupes rivaux. Sans compter la capacité des riffs de Ditto à attirer sur elles l’attention d’entités surnaturelles… Brendan Fletcher, Annie Wu, 200 pages, 14,50 euros.