Vivre ou étudier à l’étranger quand on est jeune : le dossier !
Partir à l’étranger vous fait rêver ? Vous avez envie de vous enrichir, de découvrir, d’étudier ailleurs qu’en France ? Que vous soyez majeur ou mineur, il existe différentes solutions adaptées à votre situation. Vivre au Lycée vous présente les programmes qui s’offrent à vous !
Si vous êtes encore mineur
L’échange de jeunes est un programme d’Erasmus + qui permet de créer des expériences de courte durée (de 1 à 3 semaines) entre des jeunes issus de toute l’Europe et tout âge à travers un thème en particulier qui change pour chaque session. Le dispositif est disponible à partir de 13 ans. Vous pouvez partir pendant des vacances scolaires rencontrer des jeunes d’horizons différents qui veulent échanges sur un sujet en particulier.
Pour monter un dossier de candidature, vous devrez trouver un organisme d’envoi qui aidera à préparer votre dossier, le déposera et vous donnera les détails de votre départ. Les conditions pour participer à un échange est d’être résident en France et d’avoir entre 13 et 30 ans. Il n’y a pas de nombre limité d’échanges.
Les chantiers juniors permettent de partir de 14 à 17 ans en groupes en France et dans le monde (Allemagne, Espagne, Finlande, Italie, Russie, Cambodge…). Certains chantiers “adultes” sont ouverts à partir de 17 ans. Ils se déroulent principalement l’été. Ils durent entre 10 et 15 jours. Des frais incluent l’inscription, l’hébergement et les repas. Ils s’élèvent entre 350 et 580 euros.
Les principaux thèmes abordés lors de ces volontariats sont l’environnement, les travaux manuels et plus ponctuellement l’animation, le sport, la culture, fouilles archéologiques, les langues étrangères et parfois la rencontre interculturelle.
Certains volontariats sont ouverts à partir de 16 ans, vous pouvez les retrouver sur le site de Jeunesse et Reconstruction en précisant votre âge dans le moteur de recherche. Petite info utile : la plupart des projets sont rédigés en anglais!
Le Corps Européen de Solidarité (CES, anciennement Service Volontaire Européen) est un autre dispositif d’ERASMUS + mis en place par l’Union européenne et accessible à partir de 17 ans. Objectifs : permettre aux jeunes d’acquérir une expérience de mobilité mais également d’engagement dans un autre pays. Cela tout en promouvant la citoyenneté européenne et la diversité culturelle à travers une éducation non-formelle. Le temps d’attente entre le début des démarches et le départ est d’environ 6 mois. Il y a deux types de durée de CES : court terme qui dure de 2 semaines à 2 mois, et long terme qui dure de 2 à 12 mois. Quant aux frais, la majorité est prise en charge par Erasmus, mais une partie des frais de transports reste souvent à la charge du jeune, et le reste en fonction du pays d’accueil.
Partir en tant que lycéen
C’est possible de partir à l’étranger ! Bien que dans les faits cela reste assez rare, c’est en théorie possible. Dans ce cas de figure, ce sont les professeurs et votre établissement qui gèrent l’essentiel de l’organisation. Comment ? Par l’intermédiaire des partenariats Erasmus + entre établissements scolaires, qui permettent à des élèves et des enseignants de pays européens de se retrouver autour d’un projet thématique commun (arts, sciences, langues, développement durable, patrimoine culturel, lutte contre l’échec scolaire, etc.).
Le but est de se rencontrer à l’occasion de visites et d’échanges de classes. Condition sine qua non pour bénéficier du dispositif : que votre bahut soit partenaire Erasmus +. S’il ne l’est pas (comme beaucoup d’établissement hélas), et si vous demandiez aux élus du CVL de mettre la pression sur la direction ?
Par ailleurs, il est tout à fait possible de partir seul, dans l’objectif de suivre un enseignement à plein temps dans l’un des établissements européens partenaires du projet Erasmus +. Cela renvoie à partir en mobilité d’études avec Erasmus +. Les conditions sont, là encore, que votre établissement scolaire participe au projet de coopération Erasmus+ pour l’enseignement scolaire. Il faut avoir plus de 14 ans pour effectuer un séjour de mobilité d’études individuelle. La sélection s’effectue directement par l’établissement. La durée de la mobilité peut aller de 5 jours à 2 mois pour les échanges de classes (en groupe) et de 2 à 12 mois pour la mobilité d’études individuelle.
Vous pouvez effectuer votre mobilité dans l’un des 32 autres pays participants au programme. C’est à dire l’un les 28 États membres de l’Union européenne ou bien un pays partenaire comme l’Islande, le Liechtenstein, la Macédoine, la Norvège et la Turquie. Côté logement, vous serez accueillis dans une famille d’accueil. Cela peut vous apporter une expérience enrichissante qui vous aidera également à développer vos capacités à vous adapter à un environnement différent. Et vous permettra par ailleurs de découvrir de nouvelles cultures et surtout de pratiquer la langue du pays d’accueil.
Enfin, toujours en tant que lycéen, vous pouvez bénéficier aussi d’une bourse pour partir étudier dans un lycée français à l’étranger. Vous pouvez partir une année scolaire en première ou terminale à Londres, Madrid ou Barcelone... De plus, les lycéens pratiquant l’Allemand depuis au moins deux ans peuvent, grâce à l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ), partir étudier entre 3 et 6 mois dans le cadre d’échanges entre jeunes français et allemands. Des dispositifs similaires existent aussi du côté de l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ).
Si vous êtes (bientôt) étudiant
Le Service Civique est un dispositif dont vous ne pouvez bénéficier qu’une seule fois dans votre vie. Vous pouvez l’effectuer en parallèle de vos études dans certains cas en accord avec votre établissement en faisant ce qu’on appelle une année césure, entre deux années d’études. N’hésitez donc pas à en parler avec vos responsables pédagogiques le moment venu (mais ça se prépare et ça se réfléchit, c’est pour ça qu’on vous en parle !).
Il existe deux possibilités pour les services civiques : soit dans l’hexagone, soit à l’étranger ou en département ou territoire d’outre-mer. Vous pouvez faire les deux, mais pas deux fois le même. Si vous postulez pour une mission à l’étranger, il est possible que l’organisme qui vous reçoit se propose de prendre en charge une partie des frais de transport ou d’hébergement.
Cependant il ne s’occupera pas de trouver pour vous cet hébergement. Vous bénéficierez d’une indemnité financée par l’Etat qui est cumulable avec votre bourse de l’enseignement supérieur.
Lui aussi se réfléchit en amont : Erasmus + est le programme d’échanges européens le plus connus. Tous les étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur peuvent en bénéficier si leur établissement fait parti du programme. Les étudiants peuvent partir à dès leur 2e année d’études supérieures, pendant 3 à 12 mois. Ce séjour est renouvelable à chaque cycle universitaire (licence, master et doctorat.
32 pays participent au programme dont les États membres de l’Union européenne mais aussi l’Islande, le Liechtenstein, la Macédoine, la Norvège et la Turquie. La liste des destinations est disponible au bureau des relations internationales de chaque établissement. Chaque étudiant bénéficiera d’une bourse qui varie en fonction du pays de destination.
En savoir + : https://erasmusintern.org - https://www.etudionsaletranger.frLes apprentis aussi !
Les apprentis en formation professionnelle initiale et les élèves de lycées professionnels peuvent bénéficier des bourses Erasmus +. Le bénéficiaire touchera une bourse Erasmus+, dont le montant sera variable selon la durée et le lieu du stage. Pour plus d’informations, vous devez vous renseigner auprès de votre CFA, pour savoir s’il est porteur d’un projet de mobilité de formation professionnelle.
Séjour en région ultrapériphérique
Les 9 régions dites « ultrapériphériques » (RUP) sont la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Mayotte et la Réunion (les 5 départements d’outre-mer français), Saint-Martin (France), ainsi que les Canaries (Espagne), les Açores et Madère (Portugal).
Ce sont des territoires qui se trouvent en dehors du continent mais qui appartiennent tout de même à l’Union européenne. Conséquence de quoi, si vous résidez sur le continent européen, vous pouvez partir dans l’une des RUP appartenant à d’autres pays européens. Les pays et territoires d’outre-mer (PTOM), comme la Nouvelle Calédonie (France) ou encore le Groenland (Danemark), sont également concernés par les programmes de mobilité européenne.
Voilà, vous savez tout. Y'a plus qu'à !
Marie Guiraud & F.C.