Vœux sur Parcoursup en 2021 : que disent les chiffres ?
Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a publié une nouvelle note de synthèse “Parcoursup 2021 – Les vœux des lycéens à l’entrée de l’enseignement supérieur”. Voici quelques chiffres clés. La note de synthèse présente, pour les élèves de terminale scolarisés en France, des indicateurs relatifs aux vœux formulés par les candidats sur Parcoursup pendant la phase principale, du 20 janvier au 8 avril. Moins de candidats, mais plus de vœux 640 800, c’est le nombre de candidats qui se sont inscrits cette année sur Parcoursup et qui ont formulé au moins un vœu. Ce sont 17 000 candidats de moins par rapport à l’année dernière, l’écart s’expliquant par le fait que le nombre d’élèves de terminale a baissé de 21 700 à la rentrée 2020 dans les filières générales et technologiques. Et si moins de candidats se sont inscrits sur Parcoursup, ceux qui l’ont fait ont formulé plus de vœux que l’année dernière : 12,8 en moyenne en 2021 contre 10,9 en moyenne en 2020. Un écart qui peut s’expliquer notamment par le fait que toutes les formations reconnues par l’Etat sont désormais disponibles sur Parcoursup. La licence, la formation la plus sollicitée Par rapport à l’année dernière, la répartition des vœux reste sensiblement identique : 33 % des vœux concernent la licence, 6 % les CPGE et 6 % les DE sanitaires. Les BTS observent une légère baisse de 0,8 points mais représentent tout de même 30 % des vœux. Même constat pour les BUT (qui remplacent les DUT à partir de cette rentrée) qui représentent 10,7 % des vœux, soit une diminution de 0,8 points par rapport à l’année dernière. Comme en 2020, près de 7 candidats sur 10 ont fait au moins un vœu en licence. Les élèves qui postulent en CPGE, en école d’ingénieur ou en école de commerce candidatent également en licence, dans 9 cas sur 10. Ainsi, 89 % des candidats ayant postulé en CPGE ont également postulé en licence, contre 38 % en BUT et 27 % en école d’ingénieurs. Pour découvrir la note complète, ça se passe par ici.