Organisation des révisions : et si on faisait le point ?
Les épreuves du bac approchent, et une nervosité insidieuse s’immisce progressivement dans tout votre corps ? Halte à la panique, celle-ci vous couperait tous vos moyens…
Première chose à bien comprendre (mais facile à dire) : le bac, en principe, on ne le passe qu’une fois dans sa vie. C’est donc LA priorité du moment. Conclusion : chassez au maximum de votre esprit tout ce qui ne se rapporte pas à l’examen.
Rassurez-vous, vous retrouverez votre liberté dans quelques semaines, et vous pourrez le cœur léger reprendre toutes vos séries où vous vous en étiez arrêté, ou vous remettre à procrastiner comme vous aimez tant le faire.
Ce qui est fait n’est plus à faire
Si vous avez été attentif en cours, que vos cahiers et classeurs sont bien tenus, que vous avez travaillé avec régularité pendant l’année, il n’y a pas de mystère : le plus gros du boulot est déjà fait !
Mais que ce soit le cas ou pas, faites simple.
Rassemblez et classez vos affaires (cours, manuels) selon les matières et résumez chaque chapitre abordé sur une fiche. Apprenez le plan, les dates importantes et les définitions par cœur… si ce n’est pas déjà fait. Si ça ne rentre pas… Recommencez jusqu’à ce que ça rentre !
Organisation = temps = efficacité
On ne revoit pas le programme d’une année en cinq minutes. Même si certains sont plus rapides que d’autres, celui qui prétend avoir bachoté deux jours en tout et pour tout est un menteur ou un inconscient. Il faut bien quelques semaines si on veut mettre toutes les chances de son côté. Ne faites pas cette tête : le jeu en vaut la chandelle !
Si ce n’est pas déjà fait, interrogez-vous sur la meilleure façon de réviser – la vôtre : certains sont plus efficaces le matin que l’après midi ; d’autres aiment varier les plaisirs et changer de matière au bout d’une heure ; on peut aussi avoir une mémoire plutôt visuelle ou plutôt auditive (lire plus loin)… Il n’y a pas de recette miracle, mais des préférences personnelles dont il faut tenir compte.
Consacrez donc un moment à réaliser un planning sérieux, en tenant compte de vos objectifs. Soyez exigeant avec vous-même, mais sans exagérer : viser (trop) au-dessus de ses moyens est la meilleure façon de se décourager en deux jours.
Recopiez ce planning sur une grande copie double. Affichez-la, bien en évidence, au-dessus de votre bureau. Elle vous remotivera en cas de crise de flemme et vous pourrez y suivre les résultats de vos efforts (et puis, barrer ou souligner en rouge tout ce qui a été fait est excellent pour le moral).
Les matières favorites… et les autres
Vous aurez peut-être tendance à privilégier votre matière préférée. Viser l’excellence dans celle-ci est une bonne idée, mais négliger les autres peut se révéler catastrophique. Parce qu’une note brillante n’a jamais rattrapé plus d’une (très) mauvaise. C’est cruel, mais c’est comme ça.
Bossez en priorité les domaines à fort coefficient, pour des raisons évidentes. Après tout, le but du jeu n’est-il pas d’amasser le plus de points possibles ?
Tâchez enfin de limiter les dégâts dans les matières « maudites ». Ne rêvez pas : ce n’est pas maintenant que vous allez devenir une bête si depuis des mois vous êtes la lanterne rouge de la classe (sauf illumination, mais très honnêtement c’est rarissime).
Méthodo, boulot, dodo
Vous connaissez en principe la nature des différentes épreuves qui vous attendent : résumé, dissertation, commentaire de document, exercices, problème mathématique, version...
Chacun de ces exercices est particulier, et suppose une certaine méthodologie. Vérifiez que vous la maîtrisez, au besoin en allant vous renseigner auprès du prof (qui sait en principe de quoi il parle). Faites d’autres fiches, consacrées celles-là à la méthodo.
N’oubliez pas non plus de consulter les mines d’informations que sont les annales corrigées des années précédentes.
Votre cerveau sait ce qu’il fait
Votre cerveau doit être au top de sa forme pour ingurgiter et stocker une importante quantité d’informations. Facilitez-lui le travail : dormez suffisamment, mangez équilibré, buvez beaucoup d’eau, accordez-vous un minimum de sport tous les jours.
Enfin, répétez-vous ceci lorsque vous cédez à un début de panique : quand on révise, on a parfois (souvent) l’impression qu’on va tout oublier. Mais non ! Faites confiance à votre cerveau.
Il emmagasine beaucoup plus d’informations qu’on ne l’en croit capable. Si on est dans de bonnes conditions le jour de l’examen (sommeil, hygiène de vie…), il est capable de restituer ce qu’il a appris, même si on a l’impression de n’avoir rien retenu.
Avouez : tout ceci semble délicieusement simple, non ? Alors, au boulot !
Révisez à voix haute !
Si vous avez tendance à somnoler en relisant vos cours, à décrocher en permanence...
Mémoire, ma chère mémoire…
La mémoire fonctionne en trois temps : enregistrement, stockage et récupération de l’info. Chaque étape est importante. Plus vous pratiquez, plus vous vous entraînez, plus la gymnastique devient facile.
S’y mettre à plusieurs : vraie ou fausse bonne idée ?
Attention, travailler en groupe n’est pas toujours évident : il faut être motivé et ne pas se laisser distraire, sinon, le risque est grand de se disperser…